Sciences humaines et arts, nouvelle classe, paysans, France paysanne, prolétariat agricole, unanimisme agraire, mouvement vigneron de 1907, sociétés paysannes
Diversité des paysans => impossible de les réduire à un schéma social simple. Sont parvenus mieux qu'aucune autre catégorie à préserver leurs intérêts. Tirent le meilleur parti des possibilités associatives. Unité interne des paysans en comparaison aux autres catégories sociales. Alliance avec les républicains.
[...] Les mouvements sont des réponses aux restrictions patronales et non des initiatives premières. L'unanimisme agraire : le mouvement vigneron de 1907 Mouvement agraire, en réponse à une crise de surproduction et à des fraudes pratiquées par les marchands qui touche toutes les classes : petits exploitants, petite bourgeoisie, grands propriétaires et ouvriers agricoles. Mouvement massif et pacifiste ( manifestants le 9 juin) qui prend un tour dramatique face à la brutalité du gouvernement : émeutes, heurts avec les forces de l'ordre . [...]
[...] Cohabitent des petits propriétaires, des petits fermiers, et quelques fermiers plus importants. Nombre décroissant de journaliers et de domestiques. D'un autre côté, au sommet de la hiérarchie résident les grands fermiers détenant les pouvoirs économiques, social et politique local fermocratie renforcée par le syndicalisme agricole). En dépit de cette hiérarchie, il y a tout de même une certaine fluidité au sein de la société paysanne de ces régions : les promotions l'emportent sur les descentes sociales. Conclusion : D'un côté, les paysans représentent une classe objet (Bourdieu) : structure du syndicalisme agricole, dépendance face au marché et aux crises, éloge ambigu du retour à la terre et à la petite exploitation par les républicains effrayés par la montée d'un mouvement ouvrier Mais les paysans peuvent aussi être les sujets de leur propre histoire en profitant des nouveaux espaces ouverts par la libéralisation politique. [...]
[...] Sont parvenus mieux qu'aucune autre catégorie à préserver leurs intérêts. Tirent le meilleur parti des possibilités associatives. Unité interne des paysans en comparaison aux autres catégories sociales. Alliance avec les républicains. L'intégration nationale La France paysanne : vue d'ensemble. L'exode rural : l'agriculture reste le 1er fournisseur d'emplois en 1911). En 1856 : 5.1 millions d'actifs ruraux : Population rurale = en 1911. Ce sont surtout des artisans ruraux, des journaliers, des jeunes qui quittent les campagnes en 1871 et 1914 (concurrence, attrait de la ville). [...]
[...] L'archaïsme inégalitaire : le Sud et le Massif central Concentrations techniques et agraires défavorables, agriculture pauvre de montagne, répartition inégalitaire de la terre et forte part de la propriété non paysanne. Maintien des droits collectifs pour faire survivre les plus pauvres, surpopulation entraînant l'exode rural. Mais structure paysanne très différente car persistance des inégalités de patrimoine entre les enfants : la dot, dont seul l'aîné peut bénéficier (la famille souche de Le Play), est insuffisante pour les enfants de familles paysannes pauvres, contrairement aux plus aisés inégalités entre les familles et entre les enfants au sein d'une même famille. [...]
[...] Les transports : pendant la troisième République, de nouvelles lignes de chemins de fer contribuent au désenclavement de l'arrière-pays et de la France profonde. Cela contribue à l'intégration de la France paysanne dans l'espace républicain, réduit son isolement et son repli. Mais aspects négatifs : course au rendement lié à l'augmentation des échanges crise de surproduction ; aussi perte d'identité culturelle, alourdissement des coûts, disparition des artisans, exemple du tonnelier de Garrier. Evolution à nuancer car seulement un quart du nombre total d'exploitations ont été intégrées au marché. [...]
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