Nationalismes, antisémitisme, jingoisme, antijudaïsme, affaire Mortare, affaire Dreyfus, caciquisme, idées d'extrême droite
Cette leçon est consacrée à des phénomènes nouveaux qui apparaissent à la fin du XIXème siècle. Le mot nationalisme a été utilisé pour la première fois par Maurice Barrès en 1892. Le mot antisémitisme est allemand et apparait dans les années 1870. En Allemagne il y a un nationalisme à base racial qu'on appelle le Völkisch. Ce qui est nouveau ce ne sont pas les sentiments. La haine des étrangers, la haine des juifs, la conviction que le peuple auquel on appartient est supérieur aux autres est très ancien. A prend des formes caricaturales dans le chauvinisme en France du nom d'un héros mythique, Nicolas Chauvin qui est un personnage qui incarne le patriotisme le plus ridicule mais est un personnage de théâtre qui a été mis en scène par Eugène Scribe notamment.
[...] Les nationalismes et l'antisémitisme Cette leçon est consacrée à des phénomènes nouveaux qui apparaissent à la fin du XIXème siècle. Le mot nationalisme a été utilisé pour la première fois par Maurice Barrès en 1892. Le mot antisémitisme est allemand et apparait dans les années 1870. En Allemagne il y a un nationalisme à base racial qu'on appelle le Völkisch. Ce qui est nouveau ce ne sont pas les sentiments. La haine des étrangers, la haine des juifs, la conviction que le peuple auquel on appartient est supérieur aux autres est très ancien. [...]
[...] La communauté toute entière était réputé responsable des actes de ses membre. Cette solidarité est une valeur majeure qui va permettre d'alimenter tous les fantasmes complotistes. Ces communautés juives ont longtemps été soumises à des discriminations importantes. Leur émancipation est récente, elle date de la révolution française en France, de 1848 et 1870 au Piémont et dans les états de l'église, de 1870 en Allemagne et du milieu des années 1860 en GB. Vis à vis des juifs les autorités religieuses catholiques et protestantes ont systématiquement une attitude méfiante voir hostile. [...]
[...] Ceux qui ne seront pas citoyens sont les espagnoles. Il définit un basque comme celui qui a 8 ancêtres basques. L'essentiel est de définir la citoyenneté basque pour exclure ceux qui ne sont pas basque d'origine. Il n'obtient pas de succès car il était assez hésitant dans son action politique et car la grande bourgeoisie basque ne voulait pas financer un partie pour se séparer de l'Espagne. En Catalogne personne ne doute de l'originalité culturelle de la Catalogne dans la mesure où la quasi-totalité de la population parle le catalan. [...]
[...] L'unité nationale est ancienne, c'est l'œuvre des 40 rois qui ont fait la France. La capitale est depuis l'an 1000 à Paris, elle n'est contestée par personne et cette unité nationale a été refondée par la révolution française qui a fait des français des citoyens égaux devant la loi. Il n'y a pas de contestation interne de l'unité nationale mais des plaintes des départements contre la centralisation excessive. Même les provinces périphériques n'ont pas de mouvement nationaliste comparable à la Catalogne ou aux Pays Bas espagnole. [...]
[...] Ce patriotisme qui ne s'appuyait pas sur des partis se heurte à des nationalismes périphériques. La périphérie ce sont des endroits qui ne parlent pas espagnole mais sont plus moderne car ils ont connu une révolution industrielle. La Catalogne avec le textile, les Asturies avec le charbon et le pays basque avec la métallurgie et sidérurgie. Classe ouvrière et bourgeoisie à Madrid. Cette vraie bourgeoisie ne se sent pas représenté à Madrid tout en étant fière de ses capacités d'où le passage dans les deux cas d'un régionalisme culturel avec la promotion de la langue local, poésie local . [...]
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