Le terme « nationalisme » apparait tard à la fin du XIXe siècle. Toutefois, le nationalisme remonte à la Révolution qui met en avant le culte des valeurs nationales. À ce moment-là, la nation cesse d'être incarnée par le Roi et elle devient souveraine. Il s'agit alors de garantir la liberté des peuples et de reconnaitre le droit des nationalités opprimées par les États monarchiques de s'émanciper pour devenir des États nations.
Ce qui veut dire que le nationalisme de cette époque est inévitablement lié au patriotisme, à la défense de la patrie contre l'Europe monarchique. Le nationalisme est alors une idée de gauche qui sera défendue par l'opposition libérale et républicaine, notamment, sous Louis Philippe et Napoléon III.
Mais encore une fois, c'est la défaite de Sedan du 2 septembre 1870 qui fait évoluer la pensée nationaliste vers la droite et vers le développement d'idées nouvelles comme le refus du parlementarisme, le protectionnisme économique et culturel, et le conservatisme et l'antisémitisme.
[...] L'Europe doit alors faire face au fort sentiment national qui anime les armées de France. Ce sentiment que l'ancien régime avait ignoré est né parmi le peuple en opposition à la tradition monarchique. Dès 1793, ce sentiment national va trouver des applications concrètes : la création de fête nationale, la création d'un drapeau national, la création d'un hymne national et l'instauration d'une langue nationale exclusive des dialectes locaux. Ce nationalisme jacobin va se propager en Allemagne sous l'influence des soldats de la révolution et surtout de la grande armée impériale : l'armée napoléonienne. [...]
[...] Le nationalisme avant 1914 Le terme nationalisme apparait tard à la fin du XIXe siècle. Toutefois, le nationalisme remonte à la Révolution qui met en avant le culte des valeurs nationales. A ce moment-là, la nation cesse d'être incarnée par le Roi et elle devient souveraine. Il s'agit alors de garantir la liberté des peuples et de reconnaitre le droit des nationalités opprimées par les Etats monarchiques de s'émanciper pour devenir des Etats nations. Ce qui veut dire que le nationalisme de cette époque est inévitablement lié au patriotisme, à la défense de la patrie contre l'Europe monarchique. [...]
[...] De ce fait, ce nationalisme a été qualifié de nationalisme romantique et populaire. Il croyait en l'avènement d'une société dans laquelle les classes sociales se fédèreraient, dans laquelle ouvriers et patrons travailleraient ensemble afin de créer une société fraternelle. Ses idées vont être à la base de la révolution de 1848. Ce nationalisme va perdurer pendant la première moitié du 19e voire un peu plus puisque c'est la défaite de Sedan de 1870 et la perte de l'Alsace Lorraine qui va transformer le nationalisme. [...]
[...] ( L'ouvrage de Darwin va trouver un écho auprès de Georges Vacher de Lapouge qui publie l'aryen et son rôle social. Pour lui il existe 2 races : d'un coté les brachycéphales et de l'autre les dolichocéphales. Les brachycéphales ont le crâne rond, sont bruns, petits et maladroits. Quand aux dolichocéphales ils ont le crâne long, ils sont blonds, créateurs et travailleurs. il avait un grain selon De Caqueray. Pour lui, la décadence de l'humanité a démarré au moyen âge au moment où les brachycéphales sont devenus plus nombreux. [...]
[...] Ce darwinisme social fondé sur l'universalité des lois de Darwin considère que la lutte pour la vie est aussi la loi des hommes et que la sélection naturelle ne doit pas être remise en cause. Ce darwinisme social va donner naissance à une conception raciste, nationaliste et antidémocratique. Quelques années avant Darwin, le comte Arthur de Gobineau à écrit ''essai sur l'inégalité des races humaines'' dans lequel il amorce la mutation du nationalisme français. Pour lui, il y a des races supérieures et inférieures. Évidemment la race supérieure c'est la race blanche. [...]
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