Naissance de la Troisième République, Adolphe Thiers, Commune, République provisoire, Mac Mahon, amendement Wallon, royalistes, orléanistes, républicains, Bismarck, Alsace-Lorraine, Gambetta, Jules Grévy, gardes nationaux, censure de la presse, Constitution royaliste, Constitution républicaine
La Troisième République est proclamée le 4 septembre 1870. Sa naissance véritable s'étale sur 5 ans, qui peuvent être découpés en trois phases. Tout d'abord la Commune, qui est une phase violente (contre la politique pacifiste du pouvoir) entre mars et mai 1871. La deuxième phase correspond à la mise en place d'une République provisoire : l'écrasement de la Commune renforce l'autorité des républicains, en particulier de Thiers. Son attitude a été intransigeante pour accréditer l'idée que les républicains étaient capables de maintenir l'ordre et d'assurer la cohésion de l'État. En août 1871, Adolphe Thiers devient président de la République.
[...] - Il doit y avoir un gouvernement républicain. - Pour Paris, le système prévoit l'interdiction de l'armée nationale et des mesures de justice sociale (annulation des loyers impayés, rétablissement du moratoire pour les commerçants). - La ville veut servir de modèle pour la fondation d'une République universelle fondée sur cette fédération de communes autonomes. Il y a à l'intérieur de la Commune trois mouvements de revendication qui sont distincts. D'une part la bourgeoisie et les maires des villes qui sont attachés aux libertés municipales. [...]
[...] Elle naît de la conjonction de plusieurs facteurs. D'une part, Paris a subi très durement les effets de la guerre de l'Allemagne. Le siège de Paris a été long (faim, destruction). La signature de l'armistice est perçue comme une trahison. D'autre part, une des clauses de l'armistice prévoit un défilé de l'armée allemande sur les Champs-Élysées, ce qui constitue une humiliation pour la France. Par ailleurs, l'assemblée et le gouvernement sont installés à Bordeaux. Les Parisiens se sentent abandonnés. L'assemblée royaliste se méfie de Paris qui souhaitait la poursuite de la guerre. [...]
[...] Les petits commerçants pouvaient survivre grâce au moratoire. Beaucoup d'entre eux sont en faillite. - Censure de la presse parisienne d'extrême gauche. II - La mise en place d'un conseil général de la commune. Thiers va prendre sa première décision : il redoute l'amplification du mouvement de contestation à Paris et la guerre civile (la garde nationale est armée). Il fait reprendre les canons de la garde nationale. Il envoie l'armée le 18 mars pour aller chercher ces canons. La population s'oppose et fraternise avec l'armée. [...]
[...] Depuis 1875, le régime républicain n'est plus remis en question. La vie politique est partagée entre deux nouvelles forces politiques : la droite et la gauche. La première se réclame des idéaux de 1789, la seconde réclame une nouvelle révolution sociale. I - La naissance d'un mouvement révolutionnaire parisien Un gouvernement de la défense nationale est formé. Le 28 janvier 1871, l'armistice est signé. Les conditions imposées par Bismarck sont très dures : la France perd l'Alsace et la Lorraine et doit payer 5 milliards de Francs. [...]
[...] Thiers abandonne Paris aux insurgés. Pendant 72 jours, Paris appartient aux insurgés. Les relations entre Paris et Versailles sont dans l'impasse. Trois installations vont alors apparaître : - Le Comité central de la garde nationale : créé dès le 20 février 1871, émanation de la fédération des 200 bataillons de la garde nationale. - Les Comités de vigilance : créés pendant le siège de Paris par les Allemands (un par arrondissement surveillant l'administration municipale). - Le Comité central réunissant les représentants des 20 arrondissements, composés de délégués ouvriers. [...]
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