IVème République, De Gaulle, ordre républicain, gouvernement provisoire, constitution de 1946
Au moment de la libération : situation ambigüe liée à Vichy qui a collaboré. Quelle France sort de la guerre : Vichy ou la France libre ? Dans cette ordonnance prise par le GPRF issu de la France libre, DG veut dire qu'en France, malgré Vichy, la république reprend son cours légitimement. Une fois que le GPRF et DG arrivent dans Paris, DG va refuser ce que lui suggérer le président du CNR Georges Bidault : proclamer la république depuis le balcon de l'hôtel de ville. DG préfère revenir d'abord au ministère de la guerre : donc revenir à la situation normale → la république n'a pas cessé d'exister. Sens quasi juridique. Continuité de la république pour DG. Conception qui prête à débat. Vichy = usurpation pure et simple pour DG. Pour d'autres : considérer Vichy comme un régime comme tel. 2e ambiguïté : la France fait-elle partie des vainqueurs ? La résistance a joué un rôle : participation au débarquement, soulèvement de Paris, libération par la DB de Leclerc donc par les Français. DG descendra les Champs-Elysées pour montrer ce fait. DG acclamé. Colonel Fabien : résistant éminent tout comme Malraux, colonel Berger (brigade Alsace-Lorraine après libération de Paris). Mais la victoire est due quand même aux Alliés et au retrait allemand.
[...] Question 1 96,4% OUI : l'assemblée est donc constituante, la 3e république est rejetée Question 2 66,3% OUI : pas de pouvoirs écrasants pour l'assemblée Les élections législatives accompagnent ce référendum : scrutin proportionnel départemental DG a voulu ce mode scrutin car c'est un habile politicien il pense limiter la percée du PCF. Les résultats confirment la percée de la gauche et le PCF devient le 1er parti de France avec 26% des suffrages (148 sièges, multiplication par 2 le nombre de sièges par rapport à 36). Le PCF voit le nombre de ses adhérents augmenter, il contrôle la CGT, a une presse très puissante. La SFIO obtient plus de 24% des suffrages ce qui est une déception pour elle. La gauche a la majorité absolue dans l'assemblée. [...]
[...] Mais sur place il y avait les troupes alliées qui pouvaient bloquer DG et la menace communiste donc improbable. La remise en ordre de l'Etat DG va s'employer à restaurer l'Etat. Depuis Alger, l'ordonnance du 10/01/1944 du GPRF crée une fonction très importante : le Commissaire de la république espèce de super-préfets à la tête des régions dotés de pouvoirs exceptionnels y compris le droit de grâce. On les envoie dans cette France qui se libère : tâche de rétablir l'ordre et notamment contrôler l'épuration. Sur place, résistants qui ont mené les combats et qui parfois se concurrençaient. [...]
[...] Résultat : grande percée de la gauche et surtout du PCF, percée aussi du MRP. Le contexte va vite devenir compliqué car DG va rentrer assez rapidement en conflit avec les partis. Les points du blocage sont : - Pour élaborer les nouvelles institutions, DG est partisan de l'organisation d'un référendum ce qui est récusé assez largement par une grande partie du personnel politique (cela rappelle le pouvoir personnel, les plébiscites) - Le contenu des institutions : la nature du régime est consensuelle (la république) mais les différences sont sur le type de république à mettre en place plus ou moins de poids du législatif face à l'exécutif. [...]
[...] Il faut associer les partis politiques. Il crée une sorte de ministère d'Union Nationale avec des forces politiques traditionnelles et des forces issues de la résistance. Ex type : intégration dans ce gouvernement de Jules Janenet, dernier président du Sénat en 40, symbole de la continuité de la république socialistes MRP (mouvement républicain populaire) radicaux SE modéré communistes. 1e participation gouvernementale des communistes qui le doivent à leur participation dans la résistance. Maurice Thorez est dans ce gouvernement : amnistié pour sa désertion de Mise en place de la 4e république La reconstitution des forces politiques La défaite de 1940 a fait voler en éclat tous les partis sauf le PCF qui s'est maintenu dans la clandestinité. [...]
[...] Le pouvoir exécutif Le Président de la République a un rôle très diminué par rapport à la 3e république. Il est élu pour 7 ans par le Parlement réuni en Congrès à Versailles (SUI) à la majorité absolue des suffrages sans limite de tours de scrutin (Coty 13e tour). Un Président de la République ne peut exercer que 2 mandats. Il est politiquement irresponsable, sans pouvoir réel, ses actes sont en effet contresignés par le président du Conseil et un ministre. [...]
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