Naissance de la IIIe République, 1870-1879, Adolphe Thiers, restauration monarchique, lois constitutionnelles de 1875, conquête républicaine, défaite de Sedan, Jules Grévy
Le temps des fondateurs se situe dans les années 1870-1879, son point de départ est la défaite de Sedan et l'effondrement du régime qui s'est évanoui sans résistance, le 4 septembre. Du 4 septembre à la démission de Mac-Mahon le 30 janvier 1879 (remplacé par Jules Grévy), la troisième république est devenue à ce moment-là authentiquement républicaine.
[...] Une partie de la droite intransigeante va voter pour les républicains. La division de la droite est donc l'élément clé de l'échec de la restauration. Autre raison est l'intelligence politique des chefs républicains, Gambetta et Ferry (plus modéré que Gambetta plus populiste car va faire beaucoup de meeting à travers la France). Ils vont accréditer l'idée que la république est possible qu'elle sera conservatrice. Gambetta connait bien le bonapartisme sait comment faire basculer région pour la république. Enfin la société française s'est beaucoup démocratisée depuis la révolution, et correspond en conséquence plus à un régime républicain que monarchiste. [...]
[...] Ce qui est révélateur des circonstances de sa naissance et de sa mise en place. Adoption successives de plusieurs lois afin de se stabiliser discrètement. L'ensemble de lois est de nature orléanistes (E. Laboulaye, C. Batbie) avec un sénat comme assemblée de notables pour contrer la chambre des députes. Moment décisif de cette constitution 30 janvier 1875: amendement Wallon: le président de la république est élu à la majorité par le sénat et la chambre des députés réunis en assemblée nationale. [...]
[...] Pendant ce temps, les prussiens regardent la guerre civile depuis les forts de la banlieue est. La Commune est ressentie comme une humiliation, une révolte pendant la défaite. Aux yeux de l'opinion c'est une guerre civile. Stupeur des pays étrangers et des paysans ruraux. Celui qui est au centre des évènements est Adolphe Thiers, très connu, présent en 1830, orléaniste, absent de la vie politique de 1851 à 1862, où il revient sur les devants par un discours. C'est un homme central car conservateur plutôt libéral mais pas marqué politiquement, homme du compromis. [...]
[...] Moment compliqué pour les républicains car monarchiste au pouvoir. Thiers se fait écarter pour deux raisons : les conservateurs de l'assemblée ne font plus confiance à Thiers car ils ont l'impression qu'il ne respecte plus le pacte de bordeaux, ils constatent qu'il évolue vers une république conservatrice. Novembre 1872, discours de Thiers «autant aller vers le régime qui divise le moins». Thiers évolue vers la république par réalisme car sais que la monarchie n'a pas les capacités d'être restaurer. On la mit au pouvoir pour terminer la guerre, or le travail est terminé, troupes allemandes évacuent le territoire en 1873 on a donc plus besoin de lui. [...]
[...] La guerre a fait 140000 morts en 6 mois soit 25000 par mois, ce qui est énorme. Cela est similaire au nombre de perte par mois de la 1ere guerre mondiale. Déclaré par Napoléon, qui est fait capturer le 9 septembre, les républicains tentent alors de relevé la situation. Gambetta, chef des républicains crée un gouvernement à Tours. Le 18 janvier 1871, le gouvernement resté à Paris demande l'armistice à Bismarck. Le conflit éclate alors entre les gambettistes et le gouvernement. Le 26 février, traité de paix à Versailles et proclamation de l'Empire Allemand. [...]
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