IIIe, République, 1870-1875, sénat, monarchiste
De septembre 1870 jusqu'en mars 1871, c'est la première phase de cette période particulière. La république est proclamée le 4 septembre 1870 par un gouvernement provisoire de défense nationale, alors que la France est en train de perdre la guerre. Dans ce gouvernement, les républicains modérés s'imposent. Le seul représentant de la branche radicale du courant républicain, c'est Gambetta, Ministre de l'Intérieur. En tant que ministre de l'intérieur, Gambetta est l'âme de la résistance à l'occupant. Gambetta incarne en 1870 la résistance à l'occupant, complètement vaine. Dès le 19 septembre 1870, Paris est encerclé par les troupes prussiennes et le siège commence. Gambetta s'installe à Tours et tente de là de résister contre l'occupant. Au-delà de la division physique, il y a une division politique assez rapide. Gambetta est le seul à croire encore que la guerre peut être gagnée. Les autres membres pensent la guerre irrémédiablement perdue et veulent une négociation avec Bismarck. Gambetta réactive à ce moment-là les vieux souvenirs de la patrie en danger, du salut public. Le 28 janvier 1871, les membres du gouvernement qui sont à Paris signent une convention d'armistice avec Bismarck. Il s'agit de suspendre les combats pour permettre aux Français d'élire des représentants. Bismarck veut un interlocuteur légitime pour négocier un traité de paix.
[...] b L'affaiblissement du président Thiers : la loi Broglie (13 mars 1873). Dans cette atmosphère de conflit, l'Assemblée adopte une seconde loi : la loi Broglie du 13 mars 1873. Il s'agit d'affaiblir la présidence de la République, de limiter les pouvoirs de Thiers. Le président n'a aucune forme de veto constitutionnel. C'est donc l'Assemblée qui exerce le pouvoir constituant. Il ne peut plus s'adresser à l'Assemblée, comme il en avait l'habitude, et ses talents oratoires avaient plusieurs fois renversé la majorité. [...]
[...] La naissance de la IIIe République (1870-1875) En 1875, les lois constitutionnelles de la IIIe République sont adoptées. Cette République a été fondée par des monarchistes et pour une monarchie. Tableau politique : la République des monarchistes De la déchéance de l'Empire à la République de Bordeaux (septembre 1870-mars 1871). a Le gouvernement de Défense Nationale. De septembre 1870 jusqu'en mars 1871, c'est la première phase de cette période particulière. La république est proclamée le 4 septembre 1870 par un gouvernement provisoire de défense nationale, alors que la France est en train de perdre la guerre. [...]
[...] c Thiers président de la République : la loi Rivet (31 août 1871). Le 31 Août 1871, l'Assemblée nationale adopte la loi Rivet. Thiers n'est plus le chef de la République Française, il en est le Président. C'est une forme de reconnaissance envers Thiers. On voit réapparaître cette fonction, mais elle est nominative, exclusive à Thiers. Elle n'augmente en aucun cas les pouvoirs de Thiers. Il reste responsable de sa politique devant l'Assemblée, et ses ministres le sont aussi Le conflit entre Thiers et l'assemblée. [...]
[...] Si la dissolution était conforme à la lettre et à l'esprit orléaniste de la Constitution, elle fut considérée comme une tentative de coup d'État par les républicains, car elle faisait suite au refus des chambres d'investir des gouvernements choisis par le président de la République. La restauration n'aura jamais lieu. En 1876, la Chambre des députés devient majoritairement républicaine. Elle impose à Mac Mahon la formation d'un gouvernement républicain. En 1879, le Sénat devient républicain. Devant cette situation, Mac Mahon démissionne avant le terme de son mandat. Il sera remplacé par un président de la République républicain, Jules Grévy, qu'on a déjà croisé en 1848. A la fin de la décennie 1870, la République est désormais aux mains des républicains. [...]
[...] Gambetta réactive à ce moment-là les vieux souvenirs de la patrie en danger, du salut public. Le 28 janvier 1871, les membres du gouvernement qui sont à Paris signent une convention d'armistice avec Bismarck. Il s'agit de suspendre les combats pour permettre aux Français d'élire des représentants. Bismarck veut un interlocuteur légitime pour négocier un traité de paix. b L'assemblée de 1871 : la majorité monarchiste. Le 8 février 1871, les Français sont appelés aux urnes pour désigner une Assemblée nationale qui aura pour mission de faire la paix avec les Prussiens (nouvellement Allemands) et de décider de l'avenir de la France. [...]
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