Le terme de Proche Orient désigne, jusqu'au XIX° siècle, les Balkans (l' « Orient » commence à Belgrade). Mais il a fini par se confondre avec celui de Moyen Orient, qui englobe le Mashreq (Orient arabe), la Turquie et l'Iran, espace qui a accueilli les deux grands empires ottoman et perse. Il comprend trois grands ensembles géographiques :
• montagneux (les monts Taurus et Zagros, les pourtours de la mer Noire et de la mer Caspienne, le sud-ouest de la péninsule arabique);
• désertique et de steppes (désert arabique, plateau iranien);
• zones irriguées (le Tigre, l'Euphrate, le Nil et l'Oronte au centre du Liban).
A son apogée, l'Empire ottoman s'étendait de la Hongrie à la Mer Adriatique, sur l'Egypte et l'Afrique du Nord, territoires perdus au XVIII° et surtout au XIX° siècle.
[...] De même à Alger, gouvernée par un bey nonhéréditaire nommé par le sultan. Recentralisation à partir du second quart du XIX° Dès le règne de Mahmud II (17891839), on réduit les autorités provinciales avec une politique centralisatrice confirmée en 1840 : Damas est réadministrée directement dès la première année du règne ; Tripoli en 1837 ; etc. Les valis Jusqu'à la fin du XVIII°, en Egypte, un vali (non nommé à vie) représente les intérêts ottomans dans la province ; parfois, ils gèrent la province de façon autonome et parallèle aux dirigeants locaux : ainsi au XVIII°, le gouverneur ottoman en Egypte est parallèle à la dynastie mamelouke issue de la maison Kazdagli. [...]
[...] En 1976, l'ONU accepte même le principe de la création d'un Etat palestinien et, en 1977, Jimmy Carter évoque également les droits légitimes du peuple palestinien, et Israël est progressivement isolé au niveau international. La trahison arabe Malheureusement, cette victoire n'est pas suivie de faits, surtout avec le début de la guerre civile en 1975. Le voyage de Sadate à Jérusalem en 1977 est un autre coup porté à l'OLP qui perd l'allié égyptien. Malgré les progrès diplomatiques, sur le terrain, la situation reste explosive et conduit à une impasse. [...]
[...] Il joue la carte diplomatique en s'adressant au président américain, proposant d'échanger les territoires occupés et le retour des réfugiés de 1967 avec une reconnaissance officielle d'Israël. L'échec des négociations Mais le côté israélien ne se laissent pas fléchir : au printemps 1971, Sadate annule le cessezlefeu de la guerre d'usure, même s'il ne s'agit que d'un geste symbolique, car aucun tir n'est lancé. Mais cela mène à un froid diplomatique : le secrétaire d'Etat américain, Kissinger, est désormais moins conciliant et joue la stratégie de l'impasse pour obliger à négocier. [...]
[...] De grandes manifestations sont réprimées, au moment où l'islamisme et l'influence des Frères musulmans progressent. De plus, le gouvernement d'union nationale de Shimon Peres, en 1984, écarte l'idée d'autonomie de la Palestine au profit d'une entente israélopalestinienne, ce qui frustre les jeunes générations : tous ces facteurs donnent naissance à la première intifada, débutée le 9 décembre 1987 après qu'un camion israélien a renversé un taxi palestinien à Gaza. Conséquences médiatiques immédiates L'image devenue mythique des Palestiniens répliquant par des jets de pierres aux chars israéliens, diffusée largement grâce aux médias, car en 1987, la plupart des foyers occidentaux sont équipés d'un téléviseur, joue un grand rôle dans la mobilisation de l'opinion publique ; la résolution 605 de l'ONU, qui condamne les violences contre les civils palestiniens, est votée grâce à l'abstention des Américans, qui pour une fois ne soutiennent pas leur allié israélien, trop choqués par ces images. [...]
[...] Les Anglais envisagent de garder le contrôle de la Palestine encore un temps, mais le président des EtatsUnis Truman soutient les sionistes. En 1947, la GrandeBretagne remet son mandat à l'ONU. L'internationalisation de la Palestine (19471949) Aussitôt le mandat palestinien récupéré, l'ONU dépêche une commission d'enquête, l'UNSCOP (comité spécial des NationsUnies en Palestine) qui conclut au partage de la Palestine ; l'Assemblée Générale des NationsUnies entérine cette décision avec l'internationalisation de la zone de Jérusalem et la division entre un Etat juif et un Etat arabe, le 29 novembre 1947. [...]
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