Moyen-Orient, crise des Balkans, empire ottoman, impérialisme, Abdülhamid II, autocratie, califat, génocide arménien, Traité de Sèvres, Déclaration de Balfour, péninsule arabique, Conférence de San Remo, panarabisme, islam, CUP Comité Union et Progrès, mouvement des Jeunes-Turcs
La crise dans les Balkans s'exaspère, les révoltes reprennent et s'étendent : cela provoque l'intervention de la Serbie et du Monténégro, soutenus par la Russie. La déclaration de guerre n'intervient de manière officielle que le 2 juillet 1876 : la Sublime Porte refuse de désigner le Prince Milan de la Serbie à la tête de la Bosnie.
La diplomatie européenne intervient encore une fois pour régler la crise, les Russes et Autrichiens partagent les Balkans en zone d'influence : l'Autriche prend la tutelle de la Serbie en espérant étendre son contrôle sur la Bosnie et l'Herzégovine et la Russie prend la protection de la Bulgarie et prévoit de s'emparer de la Bessarabie et de l'Anatolie orientale.
[...] Le Moyen-Orient (1876-1920) Les dernières décennies de l'Empire Ottoman 1876 - 1822 L'agonie de l'Empire Ottoman 1876 - 1914 Dans quel contexte et que prévoit-elle concernant l'organisation de la société, des minorités et la place de la religion islamique ? poursuite et extension du cycle insurrectionnel de 1875 dans les provinces balkaniques crise politique interne : chute du sultan Abdulaziz en mai 1876 promulgation de la constitution ottomane en décembre 1876 qui vise à satisfaire l'opposition libérale et à prévenir le risque d'une nouvelle guerre avec la Russie. [...]
[...] Le moment est également important car à la faveur de la révolte de juillet 1908 : la Constitution a été rétablie, ouvrant ainsi la seconde période constitutionnelle ottomane. Entre 1908 et 1913, elle a été la première expérience de monarchie parlementaire dans l'Empire. Elle a découvert les campagnes, les débats électoraux, la liberté de la presse, le droit de réunions, les grèves, tandis que les femmes multipliaient les revendications les débats politiques et religieux. Le CUP au pouvoir 1909-1914 (putsch d'avril 1909, modalités d'exercice du pouvoir et construction Un empire à démembrer (1914-1922) 1. [...]
[...] Les hommes arrêtés, détenus, déportés, exterminés. ➥ déportation au départ des provinces orientales ➥ méthode : assassinat de juillet à septembre 1915 ➥ arméniens ont été déportés vers la Syrie, la Cilicie. Octobre 1915 : Déportation dans les camps de concentration (environ 20) installés en Syrie, en Mésopotamie Mars 1916 : environ internés subsistent dans ces camps. Avril à décembre 1916 : deux camps au sud de la Syrie (Ras-al-Ayn et Deir el Zahr) au total entre 1.2 et 1.5 millions d'arméniens ont été exterminés arméniens, surtout des enfants, des femmes et des jeunes filles, qui ont été convertis à l'Islam. [...]
[...] Mais entre-temps, il réalise un "coup de filet" sur l'Orient. B. Les stratégies impériales européennes 1915-1922 L'Accord Sykes-Picot ou l'esquisse du partage des provinces arabes de l'empire 1915-1916 Avant le début de la 1ère guerre mondiale, Angleterre et France sont intéressés par les Provinces de France et d'Orient. Réunion des représentants de la triple Entente à Petrograd afin de préciser les intentions de chaque pays. La Russie réclame la possession d'Istanbul et des détroits, ainsi que la Thrace orientale. + un contrôle international des lieux saints. [...]
[...] Mais l'implication de la GB n'est pas totale : il faut attendre 1917 (année décisive dans le déroulement la Grande Guerre) pour que se dessine un véritable projet britannique au Moyen Orient. L'arrivée au pouvoir de Llyod Georges pousse la décision de porter les efforts de guerre au MO car il veut en finir avec l'Empire ottoman : ➥ lancement d'une offensive à partir de l'Egypte vers la Palestine pour faire obstacle à l'offensive turque-allemande en Mésopotamie ➥ initiative manifeste l'intérêt pour la région en tant que telle et non plus pour sa position stratégique Les ambitions territoriales de Londres se précisent au lendemain de la révolution libérale : ➥ négociations secrètes avec Istanbul d'une paix séparée mais échec ➥ échec qui précipite l'intervention militaire anglaise en Palestine et en Syrie La conciliation des intérêts français, britanniques et musulmans et compliquée : ➥ le chérif se proclame "roi des arabes" or les puissances de l'entente ne lui reconnaissent que le titre de roi du Hedjaz ➥ gouvernement français veut informer le chérif de la nature des accords sur le sort de l'empire ottoman ➥ réaction britannique : Sykes obtient la possibilité d'une entrevue tripartite portant sur 3 dossiers : - franco-anglo-arabe anglo-arabe (Mésopotamie) franco-arabe (Littoral syro-libanais) 10 mai 1916 : réponse du chérif à la déclaration de George Picot qui souligne les malentendus, différemment interprétée par les arabes : Ce que Georges Picot déclare Interprétation arabe La France veut libérer la "race arabe" = plus de différences de traitement entre les musulmans et les chrétiens arabes Mise sur le même pied de la situation britannique en Irak et de la situation française en Syrie : renforcer l'égalité de traitement des deux puissances dans le futur royaume arabe indépendant = le régime provisoire reconnu dans ses échanges avec Mac Mahon s'applique également à la Syrie = conçoit l'égalité de traitement comme une acceptation provisoire de l'influence française en Syrie Picot préfère ne pas préciser les choses pour obtenir le soutien du chérif à l'accord Sykes-Picot. [...]
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