[...] La partie Nord (Ancienne « Grande Colombie ») :
Au début du XIXème siècle, l'Espagne et le Portugal conservent d'importants territoires dans l'hémisphère sud-américain. Ils les gouvernent par l'intermédiaire de délégués de la Couronne, sans le concours des riches créoles.
Dès la première décennie du siècle, trois créoles, célèbres dans tout le continent sud-américain, prendront la tête des révoltes nationalistes contre les Espagnols :
Miranda (révolutionnaire vénézuélien / 1750-1816) :
Patriote vénézuelien et un temps officier de l'armée espagnole, il participe à la guerre d'indépendance d'Amérique du Nord (1779-1781) puis s'exile en Europe.
De là, il soutient la cause de la libération de sa patrie.
Il inspirera les premiers mouvements d'indépendance qui vont secouer le continent sud-américain (1806 : échec de la première expédition au Venezuela avec l'intention d'y proclamer la République).
Il est battu par les Espagnols en 1812 à Caracas.
San-Martin (général et homme politique argentin / 1778-1850 à Boulogne- sur-Mer)
Fils d'un colonel espagnol, il sert comme officier en Espagne puis rentre à Buenos Aires en 1812. Il participe au mouvement indépendantiste violent qui mène l'Argentine à l'indépendante en 1816. Puis il organise à l'européenne l'armée des insurgés et part libérer le Chili en 1818.
En 1821, il proclame aussi l'indépendance du Pérou dont il fut élu « protecteur ». Il rencontre alors Bolivar et s'efface devant lui (1822) et se retire en Europe.
Bolivar (Général et homme d'État originaire du Venezuela / 1783 Caracas - 1830 Colombie) :
Après 10 ans de luttes, contre les Espagnols, de victoires suivies de revers, d'exil et de retour au pays, et avec l'aide des Britanniques, Bolivar remporte la victoire décisive de 1819. Il s'institue alors président et dictateur, et proclame la République de Grande-Colombie, comprenant aussi la Colombie, l'Equateur et le Panama alors que les Espagnols sont toujours dans la place.
En 1822, il libère l'Équateur avec le concours de son lieutenant Sucre.
En 1824, il s'impose face à San-Martin, protecteur du Pérou qui lui abandonne le pouvoir. L'indépendance est alors confirmée (...)
[...] Il participe au mouvement indépendantiste violent qui mène l'Argentine à l'indépendante en 1816. Puis il organise à l'européenne l'armée des insurgés et part libérer le Chili en 1818. En 1821, il proclame aussi l'indépendance du Pérou dont il fut élu protecteur Il rencontre alors Bolivar et s'efface devant lui (1822) et se retire en Europe. Bolivar (Général et homme d'État originaire du Venezuela / 1783 Caracas 1830 Colombie) : Après 10 ans de luttes, contre les Espagnols, de victoires suivies de revers, d'exil et de retour au pays, et avec l'aide des Britanniques, Bolivar remporte la victoire décisive de 1819. [...]
[...] Le Panama, le Venezuela, la Colombie et l'Equateur deviennent indépendants. * * * * Créole : Personne de race blanche, née dans les colonies intertropicales, notamment les Antilles. L'adjectif = originaire des pays tropicaux à colonisation blanche et esclave noir). [...]
[...] - la prise du Texas à la Californie en 1848 ; - l'achat de l'Alaska à la Russie en 1867 ; - l'occupation de Cuba en 1898 ; - la première réunion panaméricaine en 1899, réunissant tous les Etats d'Amérique (Nord, Centrale, Sud) ; - le percement du canal de Panama de 1904 à 1914 ; - le débarquement au Mexique pour défendre les intérêts pétroliers américains contre les Anglais en 1914 ; - lutte contre le révolutionnaire mexicain Zapata (paysan, il tente de s'opposer aux exactions des grands planteurs de canne à sucre soutenus par la dictature) en 1916. Dans la seconde moitié du XIXème siècle, l'émergence de la puissance nord-américaine s'affirme et s'impose. Evénements décisifs : l'annexion des provinces septentrionales du Mexique en 1848 qui donnera aux Etats-Unis l'or de la Californie ; construction de deux chemins de fer transocéaniques au Nicaragua et au Panama. [...]
[...] Depuis le XVIème siècle, des tentations unitaires sont accompagnées de contradictions et de conflits bilatéraux : l'union de la Bolivie et du Pérou fut éphémère, comme celle du Venezuela, de la Colombie et de l'Equateur (La Grande-Colombie : 1819-1830 / Eclatement après la mort de Bolivar). Le Chili coordonne sa politique extérieure avec l'Argentine et le Brésil et en 1883, il annexe une partie de la façade pacifique de la Bolivie et trois provinces du Pérou. En 1942, le Pérou annexe une part importante de l'Equateur. Etc. Il faudra attendre 1830, année de la mort de Bolivar, Président de la Grande-Colombie, pour que les partisans de l'indépendance complète l'emportent. [...]
[...] Effet de mimétisme La force propre des idées que l'Europe apportait avec elle, le prestige de sa civilisation, le désir de l'imiter chez les élites des pays colonisés, tout cela assure l'influence durable et prolongée de l'Europe, parfois même au-delà de sa présence et de sa domination. Conséquences globales La supériorité de fait et l'antériorité dans le temps ont pour conséquence que les rapports entre l'Europe et les autres continents se sont établis sur un pied d'inégalité. L'Europe prenant l'initiative, les autres continents n'avaient le choix que de la repousser ou de la subir. [...]
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