Mouvement social, mai 1968, libération, libéralisation, révolution culturelle, crise de régime, nouvelle société
Un mouvement social c'est lorsqu'une société se met en mouvement, lorsque les rapports entre les classes évoluent. Il y a aussi 1944-45, avec la libération. La structure qui émerge après 68 sera différente de celle d'avant 68, c'est la jeunesse, mais aussi les femmes qui émergent doucement, les étrangers... Ils recomposent le tissu social.
Recomposition également des rapports sociaux. Il faut s'interroger sur cette mutation sociale, avec par exemple le rapport d'autorité. L'industrie est fondée sur une hiérarchie.
Jusqu'à présent, les mouvements sociaux sont compris, on connaît leurs causes. Alors qu'en 68 la société se met en mouvement du jour au lendemain. En 2007, la campagne de Sarkozy remet en cause l'héritage de mai 68, « l'astre noir ». Aujourd'hui, on dispose donc de beaucoup de documents et de livres sur mai 68. Ces livres sont tous d'accord pour dire que 68 reste une énigme. On ne sait pas encore très bien ce qu'il s'est passé, pour mettre en mouvement une société.
[...] Là s'opère la jonction entre le mouvement social et les mots. On ouvre des lieux de discussion, ouverts à tous. Cycle de renouvellement de l'art, de très longue durée. Au cours des années 60 c'est la révolution des happenings : révolution culturelle du théâtre. C'est ce qu'il y a de plus conventionnel dans la société française. On assiste à une volonté de faire exploser ces cadres de la culture théâtrale : Jean Jacques Lebel, crée le premier festival de libre expression. [...]
[...] II Une crise de régime tout le fonctionnement du régime politique est remis en question. Une crise politique Ils sont mis hors-jeux quelques semaines. Cette crise ne trouve pas son origine dans la sphère politique. Il y a une impuissance du pouvoir politique de reprendre la main. Le 24 mai, De Gaulle fait un grand discours pour reprendre la France : la réforme oui, la chienlit non (le désordre). Il annonce la réforme des collectivités territoriales (réforme de la régionalisation). [...]
[...] Non seulement en France mais à l'image du monde. Ce qui se passe à Paris est médiatisé en direct à Berlin ou Rome. Ils prendront les événements français pour modèles lors de leurs manifestations. L'image du Che se répand. À l'origine, l'étincelle c'est l'explosion étudiante. Des étudiants qui sont en 1946, en 1968 il y a étudiants (génération du baby boom), démocratisation très forte du secondaire depuis les années 50 (collège et lycée). Les étudiants de 68 sont très politisés à cause de la guerre du Vietnam (contestation globale à l'échelle du monde). [...]
[...] Ce modèle de négociation ne fonctionne plus. C'est un sentiment de vacances du pouvoir, un vide au sommet de l'état, une incapacité de parler, l'aboulie. Le 27 mai, grand meeting du stade Charlety : des manifestants convoqués par l'UNEF (30 000), les hommes politiques ne parviennent pas à prendre la parole. Disjonction entre la jeunesse et la classe politique. La médiation du politique est en crise. Un retour à l'ordre républicain C'est le contre choc. Au 29 mai on est au paroxysme de la crise politique. [...]
[...] Le mobilier urbain est au cœur de la révolte, un paysage urbain omniprésent. contre la guerre, cette vieille pute que les gaulliste sont fiers d'avoir connus ; un enragé de plus : cycle qui s'achève, la guerre a modelé les sociétés, les rapports sociaux, la place des jeunes mais aujourd'hui on a tourné la page. La guerre modèle les sociétés, elle fait tenir les jeunesses en place, elle maintient une structure sociale, notamment sous l'angle de la sexualité. C'est un mode de cohésion sociale. [...]
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