Le mouvement ouvrier, de 1871 à 1914, CGT, syndicat, France
Naissance des syndicats : 1895. C'est aussi la création de la CGT, il va être le syndicat dominant de l'époque, le syndicat le plus gros en France.
Création d'autres syndicats : agricoles, paysans, employés, instituteurs, regroupements pour les patrons : l'organisation syndicale devient quelque chose de courant à la veille de la guerre de 1914.
[...] Les lois qui sont votées sont le fondement du code du travail. Les syndicats se développent autour de Trois idéologies différentes : Marxiste, solidariste et anarchiste L'offensive des marxistes En 1880, les idées de Marx sont connues partout en Europe et les textes fondateurs ont été publiés qques années auparavant. Chaque pays européen a un militant pour les idées marxistes. a. Jules GUESDE : un leadeur Républicain qui a participé à la commune de Paris, il se converti au Marxiste en 1876, il dirige un journal communiste qui s'appelle l'Egalité Il pense que l'émancipation ouvrière viendra de la création d'un parti ouvrier : qui devra prendre le pouvoir et qui devra nationaliser les moyens de production. [...]
[...] Il considère que les mutuelles sont proches de la collaboration avec le capitalisme. Le syndicats ouvriers doivent être la couroi de transmission du parti ouvrier : il refuse que les syndicats soient autonome, ils ne sont que l'instrument de la révolution. b. Le tournent du congrès de Marseille Les militants acceptent les thèses de GUESDE : seul moyen pour améliorer les conditions ouvrières : l'appropriation collective des moyens de production c. La création du POF : parti ouvrier français en 1880 (ancêtre du parti ouvrier français) En 1886, il tente d'organiser à son profit les syndicats ouvriers en créant la fédération nationale syndicale : fédération qui accepte la tutelle du parti ouvrier, elle prétend que les idées essentielles sont d'abor internationales prolétaire de tout pays, unissez vous Ces idées ne parviennent pas à convaincre le monde ouvrier , le monde ouvrier français n'accepte pas d'être sous la tutelle d'un parti politique. [...]
[...] Le rejet du monde ouvrier Formule compatible avec le courant modéré des ouvriers. Le problème c'est que au moment où la loi est voté en 1884, les modérés sont devenus minoritaires grâce à l'amnistie des communards et à la diffusion de ce qu'il se passe en Allemagne et au RU, les idées anarchistes et socialistes sont devenues dominantes au sein de la classe ouvrière, les militants rejette la loi WALDECK-ROUSSEAU car : la loi oblige à imposer des statuts rejet de l'idéal d'intégration : développement d'un ouvriérisme contraire à l'idéal républicain. [...]
[...] La reconstitution du mouvement ouvrier a. Jean BARBERET Journaliste républicain, il fonde en 1872 le cercle de l'union syndicale : fédération de syndicats dominés par la modération, ce groupement rejette l'usage de la violence et de la grève, il prône les coopératives ouvrières. Ce mouvement est soutenu par GAMBETTA et JULES FERRY qui pensent que la république peut se rapprocher des ouvriers b. Le 1er congrès ouvrier de France En 1876, les ouvriers Parisiens invitent leurs homologues de province à participer au 1er congrès national ouvrier : Paris 1876. [...]
[...] Le mouvement ouvrier passe d'une organisation locale à une tentative d'organisation nationale. Réussite modeste mais 150 chambres syndicales sont représentées à ce congrès. Ce congrès adopte des notions très modérées, il rejette décisions collectivistes, il réprouve la grève et revendique des droits pour les ouvriers et en particulier le droit de créer des caisses de retraite, le droit de former librement des syndicat ou des coopératives La loi WALDECK-ROUSSEAU (21 mars 1884) Elle va donner le droit syndical en France. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture