Montée en puissance des pays émergents, nouvel ordre mondial, G20, G8, mondialisation, multilatéralisme, isolationnisme américain, Chine, Inde, Brésil, shadow-banking chinois, rentes pétrolières, BRIC, FMI, ONU, commerce mondial
"Le G20 est plus important que le G8, plus représentatif, donc plus proche des réalités de la crise que nous traversons. (…) Le G8 n'a plus sa raison d'être, à moins que ce ne soit pour débattre d'autres sujets que les grands équilibres internationaux. L'économie mondiale a besoin de forums multilatéraux". Lula da Silva en 2009, alors président du Brésil, exposait sa vision de l'ordre mondial en refusant le G8 qu'il ne considère pas comme représentatif du monde multipolaire qu'il semble vouloir mettre en place. Le terme émergent est d'abord un terme économique évoqué pour la première fois en 1981 par le financier Van Agtmael pour qualifier les pays en forte croissance économique, offrant un cadre propice aux investisseurs étrangers.
[...] Le shadow-banking chinois, les inégalités ou encore la dégradation dangereuse de l'env (fronts pionniers brésiliens). Il faut pour ces émergents sortir à terme de l'émergence pour rattraper les Nords, ce qui n'est pas acquis. Ils ont des arguments pour dire qu'on doit davantage les écouter (poids démo, éco et financier) mais sont encore fragiles. Certains dirigeants en Occident pointent du doigt une certaine immaturité de la gouvernance de ces Etats, remettant en cause la pertinence de leur poids de vue ou encore. [...]
[...] + envoi de missiles par USA/GB/FR sur des positions militaires syriennes en avril dernier, nuit au multilatéralisme mm si Moscou savait 1968 : TNP sur les armes atomiques, Pyongyang s'en est retiré en 2003 et paraît aujo en mesure d'exiger des garanties de sa sécurité intérieure à Washington. [...]
[...] Derrière l'apparente solidarité entre ces nouvelles puissances s'esquisse des rivalités Les puissances émergentes sont même souvent en concurrence plutôt que dans des logiques de coopération. Chine/Inde notamment mais aussi Iran/Arabie Saoudite, Russie/Turquie . Des rapports de forces bruts qui veulent un traitement multilatéral pour se soustraire aux influences externes. Les contentieux commerciaux entre la RPC et le Brésil, entre la RPC et le Mexique aussi L'ordre mondial plus affaibli que jamais Les rivalités entre émergents participent d'un mouvement de fond de recul du multilatéralisme aux profit d'une forme de realpolitik privilégiant le rapport de force, l'unilatéral au détriment du multilatéral incarné par les institutions de la m° : interv USA sans mandat de l'ONU isolationnisme américain, perte de vitesse du FMI (les Etats se financent sur les marchés), Chine contourne les institutions existantes (BAII 2014, banque des BRICS en 2015). [...]
[...] La montée en puissance des pays émergents : un nouvel ordre mondial ? Intro : « Le G20 est plus important que le G8, plus représentatif, donc plus proche des réalités de la crise que nous traversons. ( ) Le G8 n'a plus sa raison d'être, à moins que ce ne soit pour débattre d'autres sujets que les grands équilibres internationaux. L'économie mondiale a besoin de forums multilatéraux ». Lula da Silva en 2009, alors président du Brésil, exposait sa vision de l'ordre mondial en refusant le G8 qu'il ne considère pas comme représentatif du monde multipolaire qu'il semble vouloir mettre en place. [...]
[...] D'autant que ces émergents mènent une campagne commune pour plus de reconnaissance. Les institutions internationales s'adaptent. Le G-8 est devenu G-20 en 2009 à Londres (cf com de Lula en intro). L'ONU a depuis sa création accompagné ces Etats pour leur donner plus de voix. L'initiative de réforme du FMI en 2010 va aussi en ce sens. Le multilatéralisme s'est crée de fait, les affaires du monde ne peuvent faire fi des pui de demain (et d'aujo déjà). Les émergents semblent unis dans cette quête d'un nouvel ordre mdial II- Pour autant il existe encore aujourd'hui de nombreux obstacles qui empêchent de faire convenablement participer ces nouvelles puissances aux affaires du monde L'ordre mondial actuel tenu par les puissances établies du Nord est paralysé, incapable de se réformer Les anciennes pui refusent la redistribution du poids dans les institutions, elles veulent rester au commandes. [...]
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