Monde au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, choc culturel sans précédent, bilan de la Seconde Guerre mondiale, URSS, camps d'extermination, pénurie alimentaire, conférence de Yalta, conférence de Potsdam, occupation de l'Allemagne, ligne Oder-Neisse
L'Europe est particulièrement touchée avec plus de 30 millions de morts. Parmi les pays les plus affectés, perdant entre 10 et 20% de leur population de 1939, on trouve l'URSS (21,1 millions), la Pologne (5,5 millions) et l'Allemagne (7 millions). À ces chiffres, il faut ajouter 4 millions de blessés. La majorité des victimes sont des civils (invasions, bombardements, déportations et exterminations, déplacements de populations), fait nouveau dans les guerres de l'époque contemporaine. De forts contrastes existent derrière ces chiffres. Le mépris de la vie humaine est porté au paroxysme par les dictatures. Dans les camps d'extermination, la mort est donnée de manière industrielle (gazage au Zyklon B, fours crématoires), 2,7 millions de juifs y sont assassinés.
[...] Millions d'Allemands rentrent en Allemagne millions de Polonais gagnent le nouvel État millions de Japonais reviennent dans l'archipel. Par ce texte, les Allemands renoncent officiellement à l'arme nucléaire et reconnaissent leurs frontières comme «inaltérables», ce qui veut dire qu'elles ne peuvent être modifiées, même par accord mutuel avec leurs voisins. La ligne Oder-Neisse devient la frontière définitive entre l'Allemagne et la Pologne. Elle acquiert la Prusse orientale à l'Est, la Poméranie et la Silésie à l'ouest aux dépens de l'Allemagne. [...]
[...] Paradoxalement, la guerre a également été facteur de progrès, d'essor des techniques. Dans le domaine militaire : radars, avions à réaction, fusées V1 et V2, ancêtres entre autres des missiles. Dans le domaine civil : énergie nucléaire, caoutchouc synthétique Dans le domaine de la médecine : chirurgie, développement des antibiotiques Le bilan moral • Découverte du génocide en 1945. Cependant, les rares survivants des camps rentrent en général dans l'indifférence. • Procès de Nuremberg (1946) et définition de la notion de « crime contre l'humanité ». [...]
[...] La production de biens pour les civils diminue donc. - Il faut ensuite financer ces dépenses qui sont extrêmement lourdes. Ce financement a pris cinq formes différentes. Tout d'abord le recours à l'impôt, soit l'impôt sur le revenu soit l'impôt sur les profits de guerre. Mais l'État ne peut pas taxer de manière exagérée les profits sans risquer de voir diminuer la production. - Les gouvernements financent aussi en faisant appel à l'épargne, ce qui augmente la dette publique. Mais c'est insuffisant. [...]
[...] On peut estimer à milliards de dollars de l'époque l'ensemble des destructions. Il y a un effondrement de la production économique (industrielle et agricole). Les populations européennes souffrent d'insuffisance alimentaire et de carences. La pénurie alimentaire en Allemagne (1945). Le rationnement des produits alimentaires en France (décembre 1945). Partout en Europe, le rationnement est maintenu après la guerre (en France, jusqu'en 1949) ; les jeunes générations sont atteintes dans une large proportion de rachitisme. La conséquence de cette situation économique est une diminution du niveau de vie. C. [...]
[...] - Septembre 1944, conférence de Dumbarton Oaks : principe de la création de l'ONU et ébauche de son organisation. La conférence de Yalta (février 1945) Yalta, février 1945 : principes de l'organisation de l'ONU, Allemagne divisée en deux zones d'occupation (une pour les Soviétiques, une pour les Anglo-Américains), l'URSS accepte de déclarer la guerre au Japon qui perd toutes ses dépendances, principe d'élections libres dans les pays libérés de l'occupation nazie, fixation des frontières de la Pologne, en particulier la frontière occidentale définie par la ligne Oder-Neisse. [...]
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