Cours sur la Restauration (1814-1830) avec une introduction sur le XIXème et à la fin une mise en perspective avec la Monarchie de Juillet (comparaison, bilan de la Restauration...)
[...] Elle s'appuie sur une croissance démographique forte qui libère une abondante main d'œuvre rurale et élargit marché de consommation intérieur. -De même, le gouvernement encourage la reprise du trafic colonial en direction des Antilles et tente d'instaurer des mesures protectionnistes contre la concurrence des produits de l'industrie textile anglaise / nombreuses exportations (luxe parisien, ) -Production agricole : croît très lentement mais reste le secteur largement dominant -Secteur industriel : principalement des petits producteurs dispersés, avec des techniques encore simples (en retard par rapport à l'Angleterre, ex. pas de machine à vapeur). [...]
[...] I La Restauration (1814-1830) La France de 1814 entre dans une période de stabilité politique relative et de paix avec l'extérieur, qui va durer 15 ans. La France va tenter l'expérience d'un nouveau type de monarchie fondée sur une charte, donc constitutionnelles, et qui fait l'apprentissage de nouvelles libertés. La défaite de Waterloo, le 18 juin 1815, a pour conséquence après 15 mois d'une chronologie politique troublée (première Restauration et Cent Jours) le départ de Napoléon pour Ste Hélène et le retour définitif de Louis XVIII sur le trône de France. [...]
[...] Réunir les 2 régimes sous la même rubrique, c'est annuler la révolution de 1830. On s'interroge donc sur la portée de la révolution de 1830 : simple changement dynastique ou révolution véritable ? 1830 ne se réduit pas à un déplacement du pouvoir à l'intérieur de la société : en schématisant un peu, on dira qu'il passe de l'aristocratie foncière à la grande bourgeoisie libérale et pareil changement et loin d'être négligeable. Enfin, la révision de la Charte apporte d'appréciables modifications d'ordre institutionnel que complètent les lois organiques votées entre juillet 1830 et la fin de 1831. [...]
[...] L'occupation étrangère ne prendra fin qu'en novembre 1818. * La terreur blanche (1815- été 1816) - Troisième épreuve à laquelle est confrontée Louis XVIII, la Terreur Blanche ; est le nom donné aux massacres perpétrés par les ultras, royalistes partisans de la monarchie absolue hostiles à la Charte, contre les populations qui ont soutenu les Cent-Jours de Napoléon. A l'annonce de Waterloon les passions se déchaînèrent contre les représentants de l'empire ou les bénéficiaires de la révolution. Cette vague de terreur royaliste est particulièrement sanglante dans le sud de la France, autour de Toulouse où sévissent les verdets (portant la cocarde verte du comte d'Artois), où à Marseille où des dizaines de soldats bonapartistes sont assassinés. [...]
[...] -En juin 1827, Villèle rétablit la censure. - En novembre 1827, il prononce la dissolution de la Chambre des députés et organise moins de deux semaines plus tard de nouvelles élections pour prendre l'opposition de cours avec des élections pressées / - Mais libéraux préparés depuis plusieurs mois à une campagne électorale, opposition qui fait inscrire des électeurs oubliés même si pressions des préfets, le résultat des élections est net désaveu de Villèle. - Nettement battu, Villèle se décide à démissionner en janvier Le double jeu de Charles X * L'expérience libérale de Martignac De janvier 1828 (chute de Villèle) à août 1829, le gouvernement est contraint de se recentrer, c'est-à-dire de faire quelques concessions aux libéraux : c'est l'intermède Martignac, au cours duquel les jésuites sont interdits d'enseignement, tandis que la législation sur la presse est sensiblement libéralisée. [...]
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