Monarchie de Juillet, monarchie, insurrection, révolution de 1830, résistance, Adolphe Thiers
L'insurrection parisienne a été en grande partie menée par des républicains (militants hostiles au régime monarchique et la politique des ultras). Ces républicains, après les jours d'insurrection, tiennent les rues de la capitale.
Les libéraux à l'origine des protestations contre les quatre ordonnances et la bourgeoisie parisienne s'en inquiètent. Pour ces libéraux et la grande bourgeoisie, la République rappelle 1793 (la Terreur) et la République est étroitement associée à cette terreur. Il craint alors l'instauration d'un régime républicain.
Les grands banquiers parisiens Laffite et Perier font alors proposer un appel au Duc d'Orléans, le Premier Prince du Sang, pour éviter un basculement républicain. Le 31 juillet 1830, avant même l'abdication de Charles X et du Duc d'Angoulême, le Duc d'Orléans est nommé Lieutenant Général (régent) du Royaume grâce au soutien de Lafayette qui le fait acclamer par la foule avec le drapeau tricolore.
[...] Le mot « républicain » étant lui-même interdit. La stabilisation de la Monarchie Orléaniste Le compromis orléaniste Après 1835, le régime a été stabilisé grâce au coup d'arrêt donné par la dynamique révolutionnaire de la résistance (libéraux conservateurs) qui ont réussi à arrêter le mouvement révolutionnaire. Après le début des années 1830 marquées par des difficultés économiques considérables, le retour de la prospérité au milieu de la décennie permet le reflux de l'agitation sociale (ouvrière notamment), ce qui facilite la stabilisation du régime. [...]
[...] La totalité des ambassadeurs sont également remplacés. Il s'agit d'éliminer les personnalités susceptibles d'avoir été compromises au service des Bourbons. En novembre 1830, le Roi nomme Jacques Lafitte (banquier) à la tête d'un Gouvernement de Mouvement. Le but que se donne Lafitte est de rétablir l'ordre au moyen de concessions aux mouvements révolutionnaires tout en élargissant les bases sociales du régime (gagner au régime le soutien de nouveaux groupes sociaux). C'est ainsi que s'affirment deux grandes tendances parmi les partisans du nouveau régime : Le Mouvement (Lafitte et Barrot) : Pour les hommes du Mouvement, l'insurrection de Juillet 1830 est une authentique révolution dont il nécessaire de tirer toutes les conséquences (assumer). [...]
[...] Mais dès 1831, Casimir Perier, président du Conseil des Ministres, s'entend décider à tenir le Roi à l'écart de la prise de décision (il est hostile aux républicains et l'agitation ouvrière, mais favorable au fonctionnement parlementaire du régime). A la mort de Perier en 1832 (liée au choléra) se forme un trium vira formé de Guizot, Thiers et Broglie (« Breuille »). Ils réussissent à écarte Louis-Philippe des affaires. Celui-ci tente par la suite de reprendre la main. De 1834 à 1837 se succèdent des formations ministérielles précaires (les gouvernements ne durent pas). Le 15 avril 1837, le Comte Molé est nommé par le Roi à la tête du Ministère. [...]
[...] Il est donc hostile à tout abaissement du sens, et il estime que cela revient à admettre l'acceptation de ceux qui ne sont pas capables ou moins raisonnables. A la fin de la Monarchie de Juillet, le pays ne compte que électeurs (contre en 1830). Le guizotisme est donc un orléanisme conservateur qui met en œuvre un libéralisme inégalitaire (conçu comme garantie des libertés réelles), qui rejette la contre-révolution mais aussi la démocratie. Cette politique est fondamentalement libérale, sans remise en cause du rôle de l'État. Guizot se considère comme modéré. [...]
[...] Il craigne alors l'instauration d'un régime républicain. Les grands banquiers parisiens Laffite et Perier font alors proposer un appel au Duc d'Orléans, le Premier Prince du Sang, pour éviter un basculement républicain. Le 31 juillet 1830, avant même l'abdication de Charles X et du Duc d'Angoulême, le Duc d'Orléans est nommé Lieutenant Général (régent) du Royaume grâce au soutien de Lafayette qui le fait acclamer par la foule avec le drapeau tricolore. Le 3 aout 1830, le trône est déclaré vacant et quelques jours plus tard, le 7 aout, les députés libéraux de la Chambre appellent au trône le Duc d'Orléans, qui prend alors le nom de Louis-Philippe Ier, Roi des Français, par la grâce de Dieu et la volonté nationale. [...]
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