Exposé sur la Monarchie de Juillet (1830-1848). En quoi ce régime est-il un libéralisme conservateur ? L'ambiguïté de sa politique et l'immobilisme qui en a résulté n'a t-elle pas mené à sa perte ?
[...] > Cependant, et contrairement à Charles la Monarchie de Juillet ne souhaite pas le retour à l'Ancien Régime et n'est pas réactionnaire. L'idéologie est différente. Elle apporte cependant des avancées Sur le plan symbolique Louis-Philippe Ier est Roi des Français et non plus Roi de France. De la souveraineté royale, on passe ainsi à la souveraineté nationale. Le principe de monarchie de droit divin est abandonné, c'est désormais un contrat qui lie le roi et le peuple à travers ses représentants. [...]
[...] II La Monarchie de Juillet est cependant un régime conservateur et répressif Le régime libéral a évolué vers plus de conservatisme et de rigidité au cours du temps jusqu'à sa chute en 1848. Un régime contesté et répressif Les nombreuses émeutes et insurrections qui se produisent (surtout entre 1830 et 1836) sont violemment réprimées et des opposants sont arrêtés pour briser la contestation. -1831 : révolte des Canuts à Lyon réprimée dans le sang -Juin 1832 : lors des funérailles du général Lamarque morts -1834 : soulèvements à Lyon et à Paris -Avril 1934 : loi qui restreint les associations pour prévenir la contestation. [...]
[...] Un régime conservateur Malgré les quelques réformes du début du règne, la Monarchie de Juillet est un régime très conservateur, ce qui mènera à sa chute en 1848. Pour Guizot et Louis-Philippe, c'est un régime parfait (de juste milieu) ; c'est pourquoi ils refusent toute réforme. Guizot est totalement opposé à une réforme électorale, réclamée par les républicains avec un abaissement du cens et le vote des intellectuels. Il privilégie le développement économique et appelle le peuple à s'enrichir pour obtenir le droit de vote (avec la célèbre formule : enrichissez vous par le travail et l'épargne Le gouvernement ne tient pas compte des oppositions et est enfermé dans l'immobilisme. [...]
[...] Conclusion La Monarchie de Juillet est une monarchie parlementaire libérale qui a entrepris quelques réformes pendant les premières années. Cependant, elle est marquée par le conservatisme et la rigidité. Elle n'a pas su tenir compte de l'évolution de la société et des aspirations du peuple à plus de démocratie réforme électorale demandée et refusée), ce qui a mené à sa chute. Louis-Philippe et Guizot, au cœur d'une double opposition et convaincus de la justesse de leur politique, se sont enfermés dans l'immobilisme. [...]
[...] La Monarchie de Juillet, un libéralisme conservateur ? La Monarchie de Juillet est née des barricades avec les Trois Glorieuses de juillet 1830 après les ordonnances de Charles X et elle a disparu de la même manière en 1848. Louis-Philippe accède ainsi au pouvoir en 1830 et ce roi des barricades prône une politique de juste milieu, à égale distance de l'absolutisme monarchique et des ambitions républicaines. Comment peut-on caractériser la monarchie de Juillet ? En quoi est-elle un libéralisme conservateur, conséquence de cette volonté de juste milieu ? [...]
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