La Cinquième République - publié le 30/05/2008

Résumé du document

Cours complet sur la Cinquième République française. Ecrit sous forme d'idées, ce texte est idéal comme fiche de révisions pour le Bac. L'argumentation est construite selon deux axes.

Extraits

[...] - La constitution maintient un cadre parlementaire en diminuant son pouvoir. Le nouveau paysage politique Le pouvoir présidentiel s'affirme : - grâce à l'appui d'un nouveau parti : l'UNR (Union pour la Nouvelle République) qui domine la droite et polarise les majorités grâce au scrutin uninominal à 2 tours - grâce au partage des compétences : le 1er ministre est choisi par le Président (Debré 1958/1962, Pompidou 1962/1968, Couve de Murville 1968/1969) et il gouverne aux ordres, mais le président a un domaine réservé : la défense et la politique étrangère - grâce à un surcroît de légitimité issu de l'élection au suffrage universel (28 octobre 1962 : référendum constitutionnel : de oui) Les forces politiques se reclassent En fonction de conditions : - d'abord ce que l'on nomme le fait majoritaire : les coalitions parlementaires sont solides et aboutissent à une bipolarisation de la vie politique et à une grande stabilité ministérielle. [...]

[...] B Les septennats de Mitterrand (1981-1995) Le retour de la gauche au pouvoir : 1981 1986 L'alternance et la vague rose 10 mai 1981 : élection de Mitterrand après 2 échecs - malgré la rupture de l'union de la Gauche en 1977, il y a eu désistement de l'extrême gauche communiste - Giscard n'a pas bénéficié d'un bon report des voix de droite en juin 1981 : les élections législatives amplifient la victoire des socialistes qui ont la majorité absolue à l'Assemblée (Nombreuses abstentions dans l'électorat de droite.) Le changement se traduit pendant l'état de grâce : 1981 1982 - par une politique de relance : desserrement du crédit, augmentation des salaires, diminution de la durée du travail (39h par semaine) semaines de congés - par des réformes de structure : Loi de décentralisation ou Loi Defferre : transfert de compétences de l'Etat ou collectivités locales : communes, départements, régions Nationalisations de 5 groupes industriels banques compagnies financières (Suez Paribas) Réformes touchent les mœurs et la société, peine de mort abolie, lois Auroux Les difficultés - Mitterrand renonce au projet de loi Savary sur la réforme scolaire. [...]

[...] appui à la politique économique de Valéry Giscard D'Estaing : dévaluation du franc en 1969 et équilibre du budget ouverture de négociations pour relancer le Marché commun et l'entrée de la Grande Bretagne (impossible sous De Gaulle) l'ouverture sociale : la Nouvelle Société C'est l'œuvre de Chaban-Delmas (1er ministre) qui s'entoure d'hommes de gauche dont Delors (collaborateur de Mendès) Elle se traduit par : - une libération de la radio-télé - l'amorce de la décentralisation - la mise en place d'une politique contractuelle et de contacts permanents entre Etat, Syndicat et Patronat - la participation des salariés aux bénéfices - l'indexation du SMIC sur la croissance Une phase plus conservatrice : 1972 1974 Chaban est renvoyé et remplacé par Messmer moins libéral : - le programme du gouvernement n'est plus communiqué à l'Assemblée Nationale - reprise de contrôle sur la radio - Cette politique s'arrête le 2 avril 1974 avec la mort de Pompidou. Le septennat de Giscard et les effets de la crise : 1974 1981 Un nouveau contexte économique et politique - économique : la crise - politique : les rapports de force ont changé. [...]

[...] La gauche a réalisé une percée grâce à une bonne discipline républicaine. Au sein de la majorité, Giscard critique le pouvoir personnel du général et parle d'exercice solitaire du pouvoir La crise de mai-juin 1968 La phase étudiante (du 2 au 12 mai) : à rattacher à un mouvement international dans les pays riches Elle concerne la jeunesse étudiante qui rejette la société de consommation, critique les inégalités mondiales et nationales. [...]

[...] La phase sociale : du 13 au 27 mai 2008 - des grèves de solidarité avec les étudiants, puis grève générale et occupation d'usines millions), paralysie du pays, manifestations monstres la Chienlit - négociations entre Syndicats-Patronats et gouvernement de Pompidou aboutissent aux accord de Grenelle le 26 mai (augmentation des salaires, diminution du temps de travail, droit syndical) qui sont rejetés par la base La phase politique : 27 mai au 23 juin - flottement du 27 au 30 : le pouvoir est vacant (le 29 : De Gaulle disparaît) mais la gauche est divisée avec Mitterrand (prise de responsabilités), PCF (gouvernement populaire), les gauchistes (meeting de Charlety) - retournement de la situation : De Gaulle : discours du 30 mai : je ne me retirerai pas Dissolution de l'Assemblée nationale Effritement des grèves (essence pour le week-end de la Pentecôte) Habileté de Pompidou qui compte sur l'inflation Triomphe électoral le 30 juin : 294 députés UDR à gauche Après moi Une ultime tentative de relance du régime - Pompidou est remplacé par Couve de Murville (Pompidou en réserve puis discours de Rome) - Une loi d'orientation (loi Faure) règle le problème universitaire ou instauration : L'autonomie des universités La gestion par le personnel et les étudiants - la préparation d'une réforme régionale : avec décentralisation et participation à la gestion des régions des forces économiques, sociales et culturelles Le dernier référendum : la chute L'objet : réforme du Sénat et décentralisation Le 27 avril 1969 : de non - opposition de la gauche et des syndicats - mécontentement de certains appuis traditionnels Les milieux d'affaires pénalisés par la hausse des salaires Les centristes et les notables hostiles à la réforme du Sénat Les partisans de Giscard - démission le 28 avril, décès de De Gaulle le 9 novembre 1970 à Colombey les 2 Eglises, obsèques d'une grandiose simplicité (bal tragique à Colombey : 1 mort) II La Vème sans De Gaulle A La république libérale 1969 1981 La présidence de Pompidou : le changement dans la continuité Une phase réformatrice : 1969 1972 l'ouverture politique qui se manifeste par : - le ralliement des forces politiques opposées à De Gaulle en 1969 : les RI de Valéry Giscard D'Estaing, des centristes du Centre Démocratie et progrès - un changement dans la pratique politique à l'égard du Parlement. Chabn- Delmas lui présente son programme. [...]