Les républicains vont épurer l'administration pour balayer tous les soutiens de l'empire comme les préfets. On met en place un gouvernement de défense nationale, car la nation doit se défendre contre l'envahisseur.
Il y a Gambetta, Jules Favre et Jules Simon qui sont parmi les 1ers à défendre cette idée de 3e République.
Les Prussiens assiègent Paris pendant 4 mois, durant lesquels les Parisiens vont vivre difficilement. Paris finit par capituler et le 28 janvier 1871, un armistice est signé.
La nouvelle République est fragile et elle va mettre du temps à s'imposer. Deux présidences vont marquer le début de la République :
- Thiers de 1871 à 1873 ;
- Mac-Mahon jusque 1879.
[...] On rechristianise aussi la vie publique comme sous la Restauration. La tentative de Restauration. Pour des royalistes, c'était normal de déboucher sur une Restauration au vu de leur succès aux élections. Mais qui pourrait monter sur le trône ? Il y a les légitimistes et les orléanistes. Les légitimistes sont les descendants directs de Louis 16 : c'est le comte de Chambord, petit fils de Charles 10, qui est leur candidat. Il deviendrait Henri 5. Il ne veut pas faire de compromis. [...]
[...] La mise en place de la 3e République (1870-1879). Les républicains vont épurer l'administration pour balayer tous les soutiens de l'empire comme les préfets. On met en place un gouvernement de défense nationale, car la nation doit se défendre contre l'envahisseur. Il y a Gambetta, Jules Favre et Jules Simon qui sont parmi les 1ers à défendre cette idée de 3e République. Les Prussiens assiègent Paris 4 mois, durant lesquels les Parisiens vont vivre difficilement. Paris finit par capituler et le 28 janvier 1871, un armistice est signé. [...]
[...] C'est aussi le cas au début de la République. Mais la personnalité de Thiers ne va pas permettre un bon fonctionnement de ce régime, il est assez autoritaire. L'Assemblée va tenter de lui résister, difficilement. Thiers va devenir provisoirement, au printemps 1871, Président de la République. C'est un président considéré comme responsable devant l'Assemblée, mais en pratique, sa personnalité va lui permettre de gouverner seul avec des ministres lui obéissant simplement. Tout cela se fait sans Constitution. Le grand chantier de Thiers est de régler le problème de la guerre. [...]
[...] Le président n'a plus le choix des ministres. Il devient un arbitre neutre politiquement, il ne va même plus utiliser son droit de dissolution. Le gouvernement va prendre des mesures : Les 2 chambres s'installent à Paris ; La Marseillaise devient l'hymne national ; Le 14 juillet devient fête nationale ; Les communards sont amnistiés ; Le régime se reconnaît dans la Révolution, sans la Terreur ; L'épuration dans toute l'administration en se débarrassant des royalistes et des éléments trop catholiques. [...]
[...] C'est un coup sévère porté à l'extrême gauche : elle est brisée et discréditée au sein de l'opinion publique. Les républicains n'ont pas soutenu les communards et ont même désapprouvé la violence de ces derniers. La République ne s'est pas associée à ces troubles. Il y a donc une rupture historique. Jusqu'en 1871, la République a été associée souvent aux troubles de 1793, les condamnations de 1794. La République, c'était la peur. L'écrasement des communards va donc enraciner la République, les modérés se tournent alors vers elle. C'est une République de l'ordre, qui rassure. [...]
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