La mise en oeuvre du projet républicain sous la IIIe République (1870-1940)

Thèmes abordés

IIIe République, démocratie parlementaire, instauration de la République, culture républicaine, gouvernement, France, guerre, empires français, Assemblée nationale, Second Empire, Adolphe Thiers, Paris, Prusse, défense, mai 1871, 1870, 1940, Louise Michel, Association internationale des travailleurs, luttes sociales, opinion publique, culture, symboles, Révolution française, Grande Dépression, Victor Hugo, Jules Ferry, affaire Boulanger, affaire Dreyfus, régime parlementaire, démocratie, crise, La Belle Époque, politique, UFSF Union Française pour le Suffrage des Femmes, anticléricalisme, religion, laïcité, église, catastrophe de Courrières, SFIO Section Française de l'Internationale Ouvrière

Résumé du document

La IIIe République a succédé au Second Empire et a duré environ 17 fois plus longtemps que la IIe République. Pourtant, cette partie ne concerne que la IIIe République avant la Première Guerre mondiale. Aujourd'hui, je parlerai de la mise en oeuvre du projet républicain, c'est-à-dire l'instauration de la République et de la démocratie parlementaire, l'enracinement de cette culture républicaine puis la consolidation de la République. Chacune de ces phases a duré plus ou moins longtemps. Ce nouveau gouvernement s'est inspiré des idéaux de la révolution pour accorder plus de libertés et transformer le pays en profondeur.

Extraits

[...] Je vais approfondir le sujet de l'Église : à l'époque elle est accusée d'être monarchique par plusieurs campagnes de presse et d'être hostile à la République depuis l'affaire Dreyfus. Ce sentiment critique à l'encontre du clergé s'appelle l'anticléricalisme ; le peuple cherche également à enlever les hommes d'Église des affaires publiques. La loi sur le droit d'association a un rapport direct : les congrégations religieuses avaient avant une importance supérieure à toutes les autres, elles sont désormais soumises à une autorisation et perdent leurs avantages. [...]

[...] Cette phase est celle qui a duré le plus longtemps, de 1876 à 1899. En 1876 et 1879, les républicains ont enfin gagné la confiance du peuple et ont été élus majoritairement évitant définitivement un retour à la monarchie. Pour créer un sentiment d'appartenance à cette culture, il faut des valeurs et des symboles communs. La musique et les célébrations sont surtout utilisées, la plupart sont héritées de la Révolution et sont encore en usage aujourd'hui ; le 14 juillet pour la Fête nationale, par exemple (1880), sans oublier que les cent ans de la Révolution sont fêtés. [...]

[...] La SFIO est créée : Section française de l'Internationale ouvrière. Finalement, le gouvernement radical chute aux élections de 1909. Avec la déclaration de guerre de 1914, une nouvelle époque s'ouvre, balayant la question des mouvements sociaux, bien que les tensions s'étaient déjà calmées par l'intervention de Georges Clemenceau, ministre de l'Intérieur et président du Conseil. [...]

[...] Le gouvernement n'avait pas éteint un incendie, plusieurs jours plus tard, alors que les travailleurs étaient dans les puits de charbon, tout saute. De plus, pour éteindre l'incendie, les autorités condamnent les puits et enlèvent l'oxygène . avec les travailleurs toujours dedans. Miraculeusement, certains s'en sont sortis, mais mineurs y ont perdu la vie. Après ce choc international, des milliers de mineurs se mettent en grève pendant près de 2 mois. Longtemps divisés, les mouvements socialistes s'unissent, et une loi sur le repos hebdomadaire ne suffit pas à calmer ce mouvement. [...]

[...] l'extrême gauche républicaine C'est pour cela que nous entendons parfois que Paris était face à la III[e] République. La démocratie directe de Paris possède ses propres mesures caractéristiques, comme l'instruction laïque et gratuite ou la séparation de l'État et de l'Église. Certains sont pour la Commune, ce sont les communards. En face se trouvent les versaillais, partisans du reste du gouvernement français (Versailles en était un peu le symbole, c'est là qu'avait été se réfugier le gouvernement pendant l'insurrection). Ils seront sans pitié pour clairement anéantir la Commune de Paris ; cette période s'appelle la semaine sanglante. [...]