Même Thomas Jefferson, fondateur de la nation et président, garda des esclaves noirs. Après 1808, le Congrès déclara l'importation des esclaves illégale. Au Nord, l'esclavage devint moins accepté grâce aux abolitionnistes, qui prônait l'abandon de l'esclavage. Cependant, dans le Sud, les esclaves étaient utilisé pour les plus durs travaux, comme les récoltes de coton, de canne à sucre et de tabac (...)
[...] En 1750, un mouvement religieux, le Great Awakening (le Grand Réveil), irradia tout le continent et participa à la génèse des spirituals (chants spirituels, chants sacrés). Dès 1776, les Noirs ont souhaité avoir leur propre église. Ce fut chose faite en 1816, avec Richard Allen, le premier évêque Noir des Etats-Unis, qui publia un recueil de chants qui constitua la base des spirituals. Les Noirs organisaient des camps meeting (littéralement : assemblées en camping), des services religieux ininterrompus qui pouvaient durer plusieurs jours, où l'on trouvait Blancs et Noirs réunis autour du preacher (prêcheur). [...]
[...] En 1986, la loi de réforme et de contrôle de l'immigration, Immigration Reform and Control Act, IRCA, fut promulguée ; c'était essentiellement un effort pour contrôler et endiguer l'immigration illégale. Actuellement, l'immigration clandestine mexicaine est un soucis majeur aux états unis. Une grande partie des latinos- américain sont des immigrés clandestins. L'immigration d'espagnols, de mexicains et d'autres peuples de l'Amérique du sud ne fait qu'augmenter et fait grossir le pourcentage de la minorité latino-américaine. III) La minorité asiatique Les Sino-américains Débute en 1852 en Californie. Ceux-ci sont attirés par la ruée vers l'or. Ils s'organisent très rapidement en communauté. [...]
[...] Il paraît bien difficile de parler d'intégration culturelle pour les minorités ethniques dans le monde du cinéma quand on voit que les différenciations entre «races sont toujours aussi présentes. Ainsi, On peut dire que c'est à partir des années 60 que l'Amérique prend enfin conscience de la condition peu enviable d'une partie de sa population. Noirs, Asiatiques et Latinos accèdent à une reconnaissance (toutefois très relative) de la part du pouvoir en place. Vitrine des Etats- Unis à l'étranger, le cinéma hollywoodien adopte plus ou moins tacitement ces mesures et met en scène des personnages de couleurs dans ses films. [...]
[...] Le jeune homme ne s'est pas laissé faire et porta plainte. Aux Etats-Unis du total des places recensées dans une universités doivent être attribuées aux minorités afro-américaines et asiatiques. L'affaire Weber reproduit ce même schéma à la seule exception que le préjudice est porté à la sphère professionnelle. L'application de la discrimination positive montre donc toujours une sorte de persistance du racisme, un retournement de situation dans lequel les oppressés deviennent les privilégiés et vice versa. De plus, elle suscite chez ses bénéficiaires un sentiment de dépendance puisque les minorités se sentent maternés et lorsqu'ils acquièrent un emploi grâce à cette réforme, ils sont souvent confrontés aux regards méprisant de leurs collègues. [...]
[...] Les Cubains, quant à eux, ne sont pas autant confrontés à des difficultés d'intégration sociale ; toute la différence se situe dans leur niveau de qualification puisqu'ils sont en général plus instruit et cultivés. Ces immigrants, étant habitués à une vie aisée, n'ont aucun mal à s'adapter à la société américaine. Cependant, leur origine leur imposent, à eux aussi, une large gamme de discrimination. Enfin, les immigrants de l'Amérique Latine présentent quasiment les mêmes caractéristiques que les Cubains, ce qui les font jouir d'un revenu moyen plus élevé que les autres Hispaniques. [...]
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