Mémoire, histoire, élaboration du passé, arcs de triomphe, Stendhal, objectivité de l'historien, Louis-Philippe, Pierre Bayle, Nietzsche, histoire monumentale
La mémoire comme l'histoire se rapportent au passé et les deux prétendent conserver, reconstruire, élaborer celui-ci. Le passé, d'une manière ou d'une autre, subsiste au présent. En effet, il y a histoire de ce dont on veut se souvenir. On veut tirer de l'oubli un certain nombre de choses dont on pense que c'est nécessaire pour le présent. Il y a donc grande proximité entre les deux.
[...] Thémistocle va se foutre de sa gueule parce qu'il cherche plutôt un art de l'oubli parce qu'il souhaitait se débarrasser de toutes les choses qu'il avait vu et entendu (un peu comme dans la nouvelle de Borgès) et ça l'empêchait de vivre. L'histoire lutte contre l'oubli et on pourrait d'ailleurs définir l'histoire comme étant une lutte permanente contre l'oubli pour faire en sorte que le passé soit toujours présent. En fait, le passé n'est pas passé, il reste présent. Donc si on considère la mémoire comme un dépassement, du passé, l'historien fait œuvre de mémoire. Finalement, l'histoire nous empêche de vivre et les historiens sont accablés par le poids du passé. [...]
[...] Pour bien faire son travail d'historien, il doit épouser les raisons des acteurs de l'histoire dont il est en train de parler. Volontarisme critique qui s'oppose à la mémoire → digestion passive des évènements. Il y a en effet, des conflits mémoriels pas seulement entre des individus mais entre des êtres collectifs. De ce point de vue, l'histoire se porte vers le passé mais en même temps, elle contredit le mythe. Hérodote dit qu'il faut trouver des causes. Pierre Bayle est contre les explications mythologiques, les explications rationnelles correspondent à la mémoire = ce dont on a besoin. [...]
[...] texte 1 de Pierre Bayle L'histoire est toujours écrite par les vainqueurs, ne sommes pas toujours asservi à un pouvoir quand on est historien ? B. L'objectivité en histoire On dit d'un jugement qu'il est objectif quand il ne comprend rien de nous càd que lorsqu'on l'énonce, il n'y a rien en lui qui porte sur autre chose que ce sur quoi il porte. On attend de l'historien qu'il soit objectif càd qu'on parle du passé de manière fidèle, objective. [...]
[...] Mémoire et histoire sont-elles 2 formes incompatibles d'élaboration du passé ? « Tout les oppose » – Pierre Nora J.P. Rioux a renouvelé la façon d'écrire l'histoire en publiant Les lieux de mémoire. Il faut partir de ce qu'il y a de commun entre mémoire et histoire : - La mémoire comme l'histoire se rapportent au passé et les 2 prétendent conserver, reconstruire, élaborer celui-ci. Le passé, d'une manière ou d'une autre, subsistent au présent. Muse de l'histoire : Clio, fille de Zeus et Mnémosyne càd fille de la mémoire. [...]
[...] Cet âge d'or est le moment où l'on devient adulte. Il y dans toutes les sociétés historiques, une période qui est un âge d'or. En France, cette période est assimilée aux débuts de la IIIème République (1880/90's) → c'est à cette période-là que classes moyennes (qui sont le pilier de nos sociétés) accèdent à l'idée que pouvoir ne leur est pas étranger. Plus d'aristocratie qui place le reste des gens sous leur tutelle L'histoire peut-elle ne pas être mémorielle ? [...]
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