Médias et opinion publique dans les grandes crises politiques depuis l'affaire Dreyfus

Thèmes abordés

Médias et opinion publique, grandes crises politiques, affaire Dreyfus, crise de mai 68, liberté de la presse, censure de la presse, crise du 21 avril 2002, Charles de Gaulle, politisation des médias, guerre d'Algérie, guerre des ondes radio

Résumé du document

Les médias sont l'ensemble des moyens de communication et de diffusion (presse, affiche, radio, télévision et internet). L'opinion publique peut être définie comme l'ensemble des jugements et convictions de la majorité de la population. La crise politique est elle un moment de tensions importantes, de mobilisations publiques au cours de laquelle le gouvernement est remis en cause. Comment médias et opinions publiques interagissent-ils dans un régime démocratique ? La liberté de presse fut accordée le 29 juillet 1881 dans un contexte républicain (IIIe République depuis 1870). Actuellement, cette loi est toujours respectée sauf pendant les guerres où on parle d'Anastasie, la censure de la presse.

Extraits

[...] Médias en masse et crise politique 1881-1939 A. L'age d'or de la presse La liberté de presse Elle est accordée le 29 Juillet 1881 dans un contexte républicain (IIIè République depuis 1870). Actuellement, cette loi est toujours respectée sauf pendant les guerres où on parle d'Anastasie : censure de la presse. Pourquoi l'âge d'or de la presse ? - Développement de l'imprimerie et presse rotative donc impression de masse - Loi Ferry en 1881-1882 donc hausse de l'alphabétisation - Développement des téléphones et télégrammes : les infos se répandent - Approvisionnement des journaux grâce aux chemins de fers - Journaux peu cher Les différents titres Les journaux populaires et neutres : « Le petit journal » « Le petit Parisien » « Le Matin » Les journaux politiques : « L'Humanité »« Le Populaire » de gauche « Le Figaro » de droite Les journaux catholiques : « La Croix » Les journaux royalistes : « L'Action Française » Les journaux sportifs : « L'Auto » La presse est financée par les Publicités, la vente et les hommes politiques (risque de corruption) B. [...]

[...] Juin 1940 : Appel de De Gaulle sur la BBC qui appel à la résistance. L'appel est ré-enregistré le 22 juin 1940 car peu entendu le 18. → Radio collabo : « Radio Paris » « Radio Vichy » → Radio résistante : « RTL » et « RMC » « BBC » « Radio Londres » qui parlent parfois par messages codés. Les ondes sont brouillées donc difficilement audible du coup son à fond mais possible dénonciation des voisins. Enseignement de la crise Les médias sont devenus des armes de guerre. [...]

[...] PRESSE = REFLET Fin de la crise et enseignement 1899 : la IIIème République est menacée donc un nouveau gouvernement de défense républicaine est crée par Rousseau Août 1899 : Dreyfus est jugé et condamnée à 10ans de prison : l'armée ne veut pas assumer son erreur 1899 : Dreyfus est condamné à 10 ans de prison pour circonstances atténuantes est gracié le mois suivant par le président : Dreyfus est réhabilité, il recevera la légion d'honneur quelques années plus tard. Au final, le vrai coupable n'a pas été condamné. C. Les médias dans la tourmente des années 30 Le contexte médias concernés : presse et radio (1ère émission en 1921). Il existe des radios d'Etat et des radios privées. France en pleine crise économique en 1931. Montée des ligues d'extreme droite. [...]

[...] Libération et multiplication des médias depuis 1968 A. La crise de mai 68 Le contexte Arrivée des baby-boomers Glorieuses donc augmentation du niveau de vie et donc + d'étudiants : ils se plaignent du gouvernement de DG qui n'est plus assez dynamique, ils se plaignent de la société de consommation et soutiennent les victimes de la guerre du Vietnam. DG est président depuis 10 ans, une lassitude s'installe La crise Le 3 mai : fermeture de la Sorbonne car des étudiants s'agitent et organisent des conférences Du coup, heurts entre policiers et étudiants tous les jours Nuit du 10 mai : « nuit des barricades », lancement de pavés La police brutalise les étudiants. [...]

[...] Le gouvernement de la IIIème République démissionne le 28 janvier et les ligues d'extreme droite se révoltent. Le 3 février, le président Lebrun nomme Daladier en tant que président du conseil mais l'une de ses premières décisions fut de limoger le préfet de police Chiappe en raison de sa sympathie avec l'extreme droite et de son travail qui n'avancerait pas concernant l'affaire Stravisky. L'affaire s'envenime. Le journal nationaliste Action Française ainsi que les ligues appellent à manifester le 6 février 1934, date à laquelle le nouveau gouvernement doit être présenté. [...]