Lorsque Marx meurt à la fin du XIXe siècle, il est quasiment inconnu des socialistes français et du monde entier. Pourtant, quelques années plus tard, beaucoup de socialistes vont se réclamer de la pensée de cet auteur. En 1917 la révolution russe marque le couronnement des idées de Marx. Marx a subi plusieurs influences, il a d'abord été le disciple de Hegel à qui il va emprunter certains éléments de sa pensée.
En arrivant en France, Marx découvre le socialisme français et le communisme. A l'origine Marx n'était ni communiste, ni socialiste, il reprochait même au communisme de vouloir abolir la propriété privée. C'est véritablement sa venue à Paris et sa rencontre avec Engels qui vont le faire basculer. En France, il découvre la conspiration des égaux : Gracchus Babeuf, dont il va s'inspirer, et il va considérablement enrichir la théorie de Babeuf.
La doctrine marxiste n'est pas simplement une pensée politique, mais c'est une vision globale du monde qu'il propose. Marx a voulu faire une œuvre scientifique qui intègre les problèmes économiques, politiques et philosophiques, et qui explique toute l'histoire de l'humanité de son début à son terme.
[...] Pour Marx, l'État disparaît, mais ce n'est pas tout à fait juste puisque l'État ne disparaît pas, il perd seulement sa raison d'être. À partir de moment où il n'y a plus de classe, il n'y a plus d'État au sens politique. > Comment est-ce ce prolétariat va renverser cette bourgeoisie ? Cette révolution finale se produit en plusieurs étapes. ( D'abord, les ouvriers sur l'ensemble du territoire vont mener des luttes locales en occupant des usines par exemple. Pour Marx, ce comportement est une erreur. [...]
[...] Entre la démocratique capitaliste et la démocratie communiste, les différences sont fondamentales. La société capitaliste, nous dit Lénine, n'est qu'une démocratie pour les riches, c.-à-d. pour la minorité. Tout comme Marx, Lénine insiste sur le fait que l'État est une machine d'oppression d'une classe par une autre. Seule une société sans classe permettra une démocratie réelle et permettra la participation au pouvoir de tous. Pour instaurer cette démocratie, il n'y a qu'une solution : c'est le coup d'État. Lénine, contrairement à Marx, insiste beaucoup sur le rôle du parti. [...]
[...] L'organisation féodale entrave la production au lieu de la développer. Elle devait être donc brisée par la Révolution française. La bourgeoisie moderne, qui est la classe dominante de la société, apparaît comme le produit d'une série de révolutions successives concernant les moyens de production et de communication. Chaque fois que les rapports de production ont cessé de correspondre au développement des forces productives au point de devenir des entraves, ces rapports de production ont été brisés. Se faisant, la bourgeoisie va accroître sa puissance au détriment des nobles et des petits artisans. [...]
[...] Le mode de production est pour Marx, le fait historique de base. Tous les rapports sociaux ont leur fondement dans les faits économiques. La structure de l'État, comme la structure sociale, se dégage donc du mode de production et des conséquences qu'il entraîne pour chaque individu. Cela signifie que l'Histoire n'est pas le fruit de l'action volontaire des hommes, qui s'efforce d'appliquer des idées qu'ils auraient eues. Le déroulement de l'histoire est directement commandé par l'évolution des modes de production, c'est-à-dire des conditions de productions telles qu'elles sont définies à un moment donné par l'état du progrès scientifique, technique ou culturel. [...]
[...] Dès lors, chaque passage à l'étape supérieure ne peut se faire que par la négation de la négation. Cette idée-là est une idée qu'il a empruntée à Hegel. Toute sa théorie repose sur le matérialisme historique. Pour lui, le fait matériel doit constituer la seule base d'analyse. Il faut analyser non seulement l'activité matérielle, mais également avoir une connaissance théorique de cette activité. De cette façon, on peut comprendre le monde interpréter le monde, et le transformer. Cette méthode doit permettre de découvrir la logique interne des évènements historiques et donc de les expliquer, de façon à comprendre le passé, le présent, mais aussi de façon à prévoir l'avenir. [...]
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