Le général de Gaulle entend restaurer le pouvoir civil. Il est tenté d'en terminer sur le plan militaire. Mais dans sa politique, il y a aussi une dimension de changements économiques et sociaux, il entend promouvoir la population d'origine musulmane, en leur donnant des droits équivalents aux Européens d'Algérie. Cette politique est refusée par le Front de Libération Nationale (FLN), qui veut toujours l'indépendance. Les ultras de l'Algérie française sont hostiles à ces nouveaux droits. De Gaulle se rend compte qu'il ne peut pas mener à bien cette politique, et un gouvernement provisoire de la République algérienne est créé.
[...] Le contexte de la manifestation d'octobre 1961 A. La montée de la violence en 1961 On négocie sur les modalités de l'indépendance, mais c'est à ce moment qu'il va y avoir les manifestations les plus violentes. Préfet de police de Paris : Maurice PAPON, en poste depuis 1958, nommé avant le changement de régime, avec le souci de l'efficacité (réputé pour cautionner les méthodes dures). Attentats violents menés par le FLN contre les populations nord- africaines de Paris. Fin 1958 : couvre-feu pour ceux-ci pour les protéger, qui est boycotté par le FLN. [...]
[...] Confrontations difficiles avec la police. Plaintes, procès intentés pour tortures, pour meurtres, sans suite malgré l'accumulation des témoignages. Situation très pénible pour les Nord- Africains de la région parisienne (répression, conditions de vie dures Couvre-feu décidé en octobre 1961. Le FLN décide d'abandonner les violences pour montrer sa volonté pacifique d'obtenir l'indépendance. Maurice PAPON tient un discours musclé : pour un coup donné, nous en rendrons 10 Le FLN boycotte le couvre-feu et organise une grande manifestation de masse dans tout Paris, le long des artères principales. [...]
[...] La rébellion s'étend. Alors que le gouvernement tente de faire une politique d'intégration (nom à reprendre). Guy MOLLET (1956, Président du Conseil) envisage une autre solution que l'indépendance : obtenir un cessez-le-feu, pacifier la situation, puis mettre en place des élections libres, ceci dans un cadre qui exclue toute négociation sur l'indépendance. La seule solution pour arrêter les combats, c'est de les écraser. Batailles violentes (Alger, 1957), recours à la torture qui se développe montée de la violence pour écraser la rébellion algérienne. [...]
[...] Il est tenté d'en terminer sur le plan militaire. Mais dans sa politique, il y a aussi une dimension de changements économiques et sociaux, il entend promouvoir la population d'origine musulmane, en leur donnant des droits équivalents aux Européens d'Algérie. Cette politique est refusée par le Front de Libération Nationale qui veut toujours l'indépendance. Les ultras de l'Algérie française sont hostiles à ces nouveaux droits. DE GAULLE se rend compte qu'il ne peut pas mener à bien cette politique. Création d'un Gouvernement Provisoire de la République Algérienne. [...]
[...] On confond souvent la manifestation des Algériens avec celle de Charonne. La mémoire est assez brouillée sur ces manifestations. Plusieurs livres sont publiés sur le sujet. En 1981, François MITTERRAND avait rétabli dans leur honneur les généraux qui s'étaient engagés aux côtés de l'OAS. Il avait donc pardonné ces généraux au nom de l'Etat français, mais au même moment que MITTERRAND tente d'effacer ce souvenir pénible, des émissions de télévision commencent à revenir sur les évènements d'octobre 1961. Maurice PAPON mis en cause dans les rafles juives en 1943. [...]
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