Système de classification raciale, l'apartheid procède, à l'origine, de la volonté des dirigeants sud-africains d'institutionnaliser un « développement séparé » des communautés locales.
Mais très rapidement, cette politique prend de l'ampleur à tel de devenir la pierre angulaire de toute la politique nationale de l'Afrique du sud.
En effet, dès 1950, soit deux ans après l'avènement au pouvoir du National Party (NP), la première loi fondamentale de l'apartheid était adoptée par l'Assemblée Nationale sud-africaine. Il s'agit du Population Registration Act, loi qui catégorisait la population en plusieurs groupes raciaux.
Ce texte de loi allait bientôt être le support de plusieurs autres lois encore plus humiliantes.
S'évertuant à museler la majorité noire, les différents gouvernements se succédant à la tête de l'appareil étatique ont toujours cherché soit à travers des moyens légaux (adoption des projets de loi restreignant les droits des noirs), soit à travers des moyens officieux (création de forces assez spéciales ou création de germes de conflits au sein de la communauté noire), à maintenir dans un état secondaire une population dont le seul tord est de proclamer son égalité, son humanité (...)
[...] KLERK in Le Monde, 14662, Jeudi 19 Mars 1992, p 1. Idem, p 6. Voire annexe VI Le forum des négociations multipartites possède une structuration interne différente de celle de la CODESA. Au lieu de groupe de travail, il a une structure plénière dont est issu un conseil de négociation qui crée lui-même 8 comités techniques chargés chacun d'un rôle particulier, Raphaël POTEILLA, Op.Cit, p 346. L'enquête a déclaré que le meurtre de Chris HANI a été orchestré par l'activiste Janusz WAWS, commandité par le député conservateur du CP, Clive DERBY-LEWIS. [...]
[...] A l'issue de celles-ci, l'ANC, parti majoritaire d'Afrique du sud, l'emporte assez largement et installe son responsable, Nelson Mandela à la tête de l'Etat sud-africain. Mandela une fois élu décide de la constitution d'un gouvernement d'unité national dans le but rassembler toutes les couches sociales de l'Afrique du sud. La libération de MANDELA, résultats des pressions internes qu'internationales, a été un élément catalyseur dans le déclenchement du processus d'ouverture politique engagée par De KLERK et soutenu par Mandela, a relevé l'indispensabilité de normalisation de la situation politique du pays. [...]
[...] [66]Mandela maintien Derek KEYS à l'agriculture, Dawi De WILLIER à l'environnement, Pik DOTHA aux mines et à l'énergie, Afrique du sud, le nouveau gouvernement sud-africain in Marchés Tropicaux et méditerranéens, Mai 1994, pp 1023-1024 ANNEXE II ANNEXE III ANNEXE VI ANNEXE VII ANNEXE VIII ANNEXE I Afrique du sud : Provinces Nouvelles ANNEXE IV ANNEXE V Les groupes de travail de la CODESA : les termes de définitions Les groupes de travail entamèrent la tâche qui leur avait été attribuée en Février 1992. Chacune des 19 organisations participant à la CODESA étaient autorisées à être représentés par deux délégués et deux conseillers par groupe de travail. Cela signifiait, en retour que chaque groupe de travail était composé de 76 personnes. Leurs tâches principales étaient les suivantes : Groupe de travail 1 Créer un climat de libre participation politique et définir le rôle de la communauté internationale. [...]
[...] DARBON (Dominique), La république sud-africaine : état des lieux, Paris, Edition Karthala pp 29-31. MANDELA (Nelson), Un long chemin vers la liberté ( autobiographie), traduit de l'anglais par Jean GUILOINEAU, Paris, Librairie Arthème, Fayard, Janvier pp 584-588. RIGAULT (Jacques) et SANDOR (Elisabeth), Le démantèlement de l'apartheid : du mythe Afrikaner aux réalités sud-africaines, Paris, Edition Harmattan, Avril pp 161-172. II/ BIBLIOGRAPHIE Article de journal DOUALY (Abel), De la lutte ant-apartheid aux reformes vers la paix in Fraternité Matin, Avril 2004, p I-VI. [...]
[...] Nelson Mandela, Op.cit., p 584. Voire annexe III. De ce point de vue, le PAC, l'AZAPO ont toujours refusé de discuter avec le gouvernement sud-africain tant que des concessions explicites n'aient été faites de crainte de voir le gouvernement continuer à rester maître du jeu pendant la durée des négociations, Fritz, L'ethnique et le local dans les luttes contemporaines en Afrique australe in Raphael PORTEILLA, Le Nouvel Etat sud-africain : Des Bantoustans aux Provinces (1848-1997) p 940 La déclaration d'Harare d'Août 1989 demande entre autre la légalisation de tous les partis politiques, le retrait des troupes armées sud-africaines des townships, ainsi que l'élection d'une assemblée constitutive. [...]
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