C'est une maladie très ancienne qui date du néolithique, la cause (un moustique) n'a été trouvée qu'au XIX avec la colonisation. Cette infection laisse des séquelles neurologiques irréversibles et provoque la mort chez les sujets les plus fragiles : personnes âgées et enfants. L'Afrique tropicale recense 90% des décès liés au paludisme soit 900 000 morts. Dans cette région c'est la première cause de mortalité infantile (...)
[...] La chimioprophylaxie est un médicament qui permet de lutter contre les effets de la maladie. Les moustiquaires imprégnées d'insecticides sont efficaces car les piqûres les plus fréquentes sont nocturnes. Le problème est qu'il n'y a toujours pas de vaccin. De multiples obstacles. Cette maladie est une conséquence de la pauvreté africaine. La pauvreté des Etats empêche l'instauration d'organismes de santé efficaces alors que les structures mises en place lors de la colonisation se détériorent. Le manque d'argent entraîne aussi un manque de campagnes de prévention durables. [...]
[...] Une des causes de maladie sont les migrations humaines. Cependant les migrations traditionnelles (les pasteurs sahéliens ) ne débouchent pas sur des contaminations. Ce sont les seulement les migrations dites modernes : l'exode rural s'exprime par les flux commerçants, chauffeurs routiers donc surtout constitués d'hommes célibataires ou issus de couple éclatés (la femme est à la campagne). Dans les 80's le SIDA a été vu comme touchant surtout les classes aisées de la population où les revenus permettaient à l'homme d'avoir plusieurs maîtresses. [...]
[...] Les impacts socio-économiques. impact sur la société On assiste à l'éclatement des solidarités car le groupe représente maintenant le risque de transmettre le virus. Il y a deux cas de figure soit les communautés traditionnelles nient la réalité et empêchent alors toute action de prévention ou alors elles rejettent les personnes infectées. Beaucoup d'enfants orphelins se retrouvent sans soutien des adultes et sans éducation. Cependant de nouvelles solidarités se créent entre les rejetés : orphelins en gangs juvéniles utilisés parfois par les politiques ou les chefs de guerre. [...]
[...] La maladie est réapparue par la suite à cause des guerres. Selon l'OMS elle tue chaque jour 100 personnes et chaque année 3 millions de têtes de bétail, surtout en Angola, en République Démocratique du Congo et au Soudan. Ce retournement de situation est dû à la désorganisation du système de santé et aux coupes budgétaires qui ont supprimé les organismes de surveillance. Une difficile remobilisation des acteurs nationaux et internationaux. La lutte contre la maladie est motivée par des arguments humanitaires mais aussi économiques : accroître la production agricole par exemple par la récupération de terres fertiles infestées. [...]
[...] - 2001 Doha : OMC fait passer le principe de la santé avant le droit exclusif à l'exploitation - 2005 : restriction par les EU, l'UE et la Suisse + pressions sur les pays producteurs de génériques L'Afrique apparaît comme le cobaye de la recherche sur le sida, mais non comme le bénéficiaire. CONCLUSION : De nombreuses questions se posent : doit-on traiter les endémies séparément ou aller vers des formules intégrées ? Faut-il encourager les ONG efficaces mais synonymes d'émiettement ? Une lutte efficace suppose un Etat capable de mener des politiques cohérentes sur le long terme, ce qui est peu présent en Afrique subsaharienne. [...]
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