Le lourd tribut payé par l’Asie a la géopolitique du 20e

Thèmes abordés

Guerre mondiale, Chine, Japon, URSS, Allemagne, géopolitique, états-unis, guerre froide, Mongolie, Corée, Vietnam, Asie, Inde, Birmanie, Indonésie, colonisation européenne, nationalisme

Résumé du document

La colonisation européenne a diffusé des valeurs (ex : nationalisme, droits des peuples à disposer d'eux-mêmes, idéologie révolutionnaire et marxiste) qui se sont retournées contre les métropoles. Pour les marxistes, l'Asie échappe au schéma historique de Marx, le « mode de production asiatique » est marqué par la propriété privée (et donc une bourgeoisie). Les communistes asiatiques mêlent nationalisme et révolution, ce à quoi Marx était réticent. Le contact avec les marxistes occidentaux c'est fait durant la WW1 quand les Asiatiques allaient travailler dans des usines françaises.

Extraits

[...] Cela est condamné par l'ONU et la Corée reçoit des sanctions internationales. En août 2016 la RPDC entre dans le cercle des pays (États-Unis, FR, Russie, UK, Inde) capable de tirer un missile depuis un sous-marin. Face aux nombreuses provocations la Corée du Sud oscille entre fermeté et dialogue. En 2016, la Corée accepte, à la demande des États-Unis, de déployer un système de défense américain de défense antimissile THAAD (Terminal High Altitude Area Defense) capable d'intercepter les missiles en haute atmosphère. [...]

[...] Les États-Unis prennent aussi des mesures (embargo sur l'essence et l'acier en 41) ce qui pousse le Japon vers l'Asie du Sud-Est (ex : pour le pétrole indochinois). En octobre 41, le Japon décide d'attaquer les États-Unis, pour des raisons obscures, avec l'attaque surprise de Pearl Harbor le 7 décembre 41. Le conflit prend une autre tournure où la victoire du Japon est impossible. Les prises des îles d'Iwo Jima en février-mars 45 et d'Okinawa en avril-juin 45 ont été très coûteuses en vie humaine d'où la décision, controversée, d'utiliser la bombe nucléaire à Hiroshima août à 140 milles morts) et Nagasaki août à 80 milles morts). [...]

[...] D'où la volonté d'Obama de doubler les exportations en 2015 vers l'Asie. Depuis le début des années 2000, l'Asie est la 1° zone d'export et d'import pour les États-Unis. L'administration Obama avait mis en place un pivot vers l'Asie mêlant déploiement éco et militaire. Désormais Singapour, les Philippines et même le Vietnam coopère militairement avec les américains. Mais ces derniers n'arrivent pas a formé un front uni en Asie, espace soumis à l'activisme chinois et divisé par des différends entre les grands alliés. [...]

[...] Le Vietnam du Sud s'est donc tourné vers une aide possible des États-Unis car les militaires communistes, appelés Viet Minh, essaient d'influencer le Vietnam du Sud. Survient alors la théorie des Dominos : idée des Américains disant que si le Vietnam du Sud (premier domino tombé), alors tous les États vont devenir eux aussi communistes. Les Américains veulent donc s'opposer à la tombée du premier Domino, c'est la politique du Containment. Des soldats américains sont alors présents pour s'opposer aux Viet Minh. Mais il y a d'autres combattants : les Viet Cong, communistes du Vietnam du Sud. [...]

[...] En Asie, l'effet dissuasif de la bombe nucléaire ne fonctionne pas, elle l'a déjà vécu au Japon, et son utilisation ne semble pas appropriée. L'Asie connaît donc de nombreuses guerres ouvertes : guerre d'Indochine de Corée du Vietnam du Cambodge 79). L'appellation ‘'GF'' est inappropriée en Asie où la guerre des blocs a été incandescente. La poussée communiste • Dès la fin de la WW2 le communisme se diffuse fortement en Asie. La Chine en est l'ex le + marquant et cette victoire, Mao s'impose par son charisme sans l'aide de Moscou et sans être asservi au Kremlin, contrairement aux États communistes européens. [...]