L'essor des sciences, de la littérature et des arts

Résumé du document

Les instruments de la découverte sont développés. Les universités sont en plein essor. L'enseignement scientifique est privilégié : le domaine des sciences exactes, l'histoire et la géographie sont les matières de prestige. Le souci de comprendre, de comparer, d'approfondir, s'allie au souci d'applications concrètes. En 1852, le bac scientifique est instauré. Les méthodes se diversifient. Aussi, la méthode expérimentale se développe-t-elle avec Claude Bernard qui explique comment l'on doit réfléchir : une découverte doit tenter d'être expliquée par des postulats, qui doivent être suivis d'expériences pour être vérifiés (...)

Extraits

[...] L'essor des sciences, de la littérature et des arts Les progrès scientifiques vont se développer, ils sont articulés autour du développement économique. Le renouvellement de la méthode Les instruments de la découverte sont développés. Les universités sont en plein essor. L'enseignement scientifique est privilégié : le domaine des sciences exactes, l'histoire et la géographie sont les matières de prestige. Le souci de comprendre, de comparer, d'approfondir, s'allie au souci d'applications concrètes. En 1852, le bac scientifique est instauré. Les méthodes se diversifient. [...]

[...] On mêle dès lors le tragique et le comique avec un retour de Shakespeare. On note aussi le phénomène Hernani avec l'arrivée de l'art nouveau. Mais ce courant novateur n'est pas toujours bien accueilli à l'image de Wagner qui fut sifflé en France avec son opéra Tannhäuser. En effet, ce courant veut se détacher des règles, on veut de la liberté d'expression. Les créateurs se sont intéressés à la Nature et aux villes aussi avec le peintre Turner par exemple avec son sujet choc : la locomotive dans une gare embrumée ou l'incendie du parlement de Londres (1834) On se tourne aussi vers la représentation du réel ainsi que vers le sentimental. [...]

[...] L'importance de l'éducation, de l'environnement de l'enfant, est mise en avant. II) Les sciences pures Les sciences exactes se développent. Ampère ou Hertz font progresser la physique, la biologie avance grâce aux apports de Cuvier notamment, qui étudie les fossiles et s'interroge sur la création, ce qui provoque des débats tendus. La pensée mathématique prend tout son essor au vu de son utilité. On assiste dès lors à une généralisation de l'outil mathématique avec Lobatchevski, Riemann pour la géométrie courbe ou l'astronome Le Verrier en France qui découvre en 1846 l'existence d'une nouvelle planète : Neptune. [...]

[...] On trouve aussi Arago qui a essayé de penser la science politique, se battant pour son enseignement. On va aussi chercher les origines de la nation de façon historique pour voir si l'ancrage historique existe avec Mommsen. La France redécouvre ainsi son histoire gauloise. Tous les pays cherchent alors leur histoire. On commence à parler des leçons de l'Histoire Marx ira loin dans cette approche et l'appliquera à l'histoire économique, en décrivant les différents modes de production historique (antique, féodal, capitalistique). [...]

[...] Il se développe l'impression en masse des livres, des partitions, des gravures (Lithographie) et de la presse. Plus de monde sait lire et les prix baissent : les pensées vont circuler. Bien que contrôlée, la presse s'impose avec les romans-feuilletons de Zola ou Balzac. Ceci est dû à la machine à vapeur pour l'impression et à la publicité de l'agence Pub Havas pour la baisse des prix. Il se développe alors le tourisme pour vivre ce qu'on lit avec Cook. [...]