Ce cours relate tous les événements et évolutions politiques qui se sont déroulées durant un siècle, en France, de 1814 à 1914. Cet exposé est traité chronologiquement en trois parties, de la monarchie constitutionnelle à la troisième république en passant par le second empire.
[...] Depuis la crise bosniaque de 1908-1909, l'Europe entière glissait dans la course aux armements. En France, la voix de Jaurès s'élevait pour alerter l'opinion, tandis qu'était adoptée en 1913 la loi sur le service militaire de trois ans. Le président de la République, le lorrain Poincaré, élu en 1913, hanté par l'idée de la revanche, menait habilement une politique de fermeté face à la menace allemande. L'assassinat de l'héritier du trône austro-hongrois par des nationalistes serbes en juillet 1914 précipita la crise. [...]
[...] Le mouvement ouvrier en France s'en trouva durablement affaibli. III ) La IIIe République L'Ordre moral La majorité royaliste de l'Assemblée avait l'intention de restaurer la monarchie mais les monarchistes, divisés entre légitimistes et orléanistes, ne parvenaient pas à s'entendre sur le nom d'un prétendant. Thiers, président de la République depuis le 31 août 1871, donna sa démission en mai 1873 et fut remplacé par le maréchal de Mac-Mahon, connu pour ses sympathies royalistes. Mais le refus du comte de Chambord, candidat accepté par l'ensemble du parti royaliste, d'accepter le drapeau tricolore comme emblème de la nation française, compromit les chances de restauration monarchique. [...]
[...] En 1894 la France et la Russie conclurent une alliance défensive d'assistance mutuelle dirigée contre l'Allemagne et l'Empire austro-hongrois. Dix ans plus tard, une crainte commune de l'Allemagne poussa la France et la Grande-Bretagne à régler leurs différends coloniaux, à conclure l'Entente cordiale (1904) et à commencer des consultations sur des opérations navales et militaires conjointes en Europe. En 1907, la Grande- Bretagne et la Russie se réconcilièrent et se joignirent à la France pour former la Triple-Entente, face à la Triple-Alliance constituée par l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie et l'Italie. [...]
[...] Charles abandonné de tous, abdiqua et les députés portèrent sur le trône le candidat de la bourgeoisie libérale conduite par Thiers, Louis-Philippe, duc d'Orléans, chef de la branche cadette des Bourbons. La Charte fut révisée pour enlever au roi le pouvoir de gouverner par ordonnances et le droit de vote fut élargi par l'abaissement du cens électoral ( votants). La monarchie de Juillet Le régime de Louis-Philippe (1773 1850), roi des Français (1830 1848), vit le triomphe de la bourgeoisie. [...]
[...] Mais la victoire décisive de la Prusse sur l'Autriche en 1866 avait modifié l'équilibre géopolitique européen au détriment de la France, qui ne parvint pas à contenir la montée en puissance de la Prusse La guerre franco-allemande, 1870-1871 En juillet 1870, le chancelier Otto von Bismarck poussa la France à la guerre, arguant d'un conflit sur la succession au trône d'Espagne. Les armées françaises étaient inférieures à celles de la Prusse et des autres États allemands coalisés et les défaites militaires se succédèrent rapidement. Les Français furent écrasés sur le terrain et le 2 septembre, Napoléon III capitula avec le gros de son armée à Sedan. Lorsque les nouvelles atteignirent Paris le 4 septembre, la République fut proclamée. [...]
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