Braudel, l'économiste qui a parlé de l' « économie monde », voit les îles japonaises comme le bout du monde.
Les trois îles principales du Japon sont Honshu, Shikoku, Kyushu et ensuite Hokkaido.
La mégalopole japonaise s'étend sur plus de 1200 km, le pays est constitué de seulement 1/5e de plaines.
Le pays connaît des contraintes avec les aléas climatiques (typhons, tsunamis, tremblements de terre comme à Kobe en 1995). Les habitants ont conscience d'un territoire fragile, avec un risque de manque de nourriture donc tout est exploité : pêche, plaines (...)
[...] L'appareil productif en mutation Agriculture et pêche : L'agriculture représente un peu plus de du PIB. La surface agricole utile est seulement de 12%. Le pays n'est pas en autosuffisance alimentaire. Le monde agricole a toujours été bien inséré dans la société japonaise. Jusqu'au milieu des années 90, l'agriculture est protégée par le gouvernement, avec des prix garantis pour le riz. Cette protection régresse à cause de l'OMC : les prix de base sont moins élevés. Le pays est un grand producteur de pêche, 1er producteur dans les années 70. [...]
[...] On parle d'un 2e Meiji avec la reconversion de l'industrie militaire en civile. Le régime est plus démocratique en façade : l'empereur perd ses pouvoirs politiques, le régime est parlementaire avec comme grand parti le PLD (parti libéral démocrate que l'on appelle aussi le Jiminto). En 1948 la contraception et l'IVG sont autorisées pour réduire les naissances. Le pays ne possède plus de colonies (il y a un retour des émigrés). Il y a une réforme agraire avec un démantèlement des grandes exploitations et un démantèlement des zaibatsu en sociétés indépendantes. [...]
[...] De plus le pays connaît un choc monétaire avec dévaluation du dollar, donc il y a un besoin de réévaluation du yen, et les autres pays, comme la Corée avec ses Chaebols, commencent à rentrer en concurrence avec le Japon. Cependant l'économie japonaise s'adapte, il y a un développement des centrales nucléaires. Le MITI organise dans les années 70 une grande restructuration industrielle avec un glissement d'activités (moins de textile, moins de chantiers navals, concentration sur les activités les plus rentables comme l'électronique avec une montée en gamme, l'automobile). Il y a une mise en place d'une division du travail asiatique. [...]
[...] Le salarié est considéré comme une véritable ressource à valoriser et pas comme une charge pour l'entreprise. L'articulation de la société et de l'économie : La population japonaise a une capacité d'épargne et de consommation. Plus de la moitié de la population est active, avec un travail sur une longue période, un emploi féminin qui progresse, un système d'étude efficace. La population est fortement mobilisée, elle a 3 semaines seulement de congés payés. Il n'est de richesse que d'hommes Jean BODIN de la population possède un emploi à vie. [...]
[...] Mais le démantèlement ne sera pas achevé à cause du début de la Guerre Froide : le Japon est vu comme un allié et il vaut donc mieux un Japon puissant en tant que partenaire. Plan Dodge : Avec la guerre froide, les exigences américaines tombent, et dix-huit zaibatsu seulement sont démantelés. La classe politique se reconstitue, avec deux courants, «progressiste» et «modéré». En 1948, le modéré Yoshida devient Premier ministre, et, sous diverses appellations, ce second courant conservera le pouvoir jusqu'à nos jours. [...]
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