IVe République, décolonisation, gouvernement, GPRF, constitution
Une fois libérée, la France sous la IIIème République est gouvernée par le Général De Gaulle, héros national à la tête du GPRF, jouissant d'un grand prestige pour avoir dirigé la Résistance et sauvé la souveraineté de la France.
Sa légitimité vient donc de la reconnaissance de son rôle historique et non pas du suffrage. Il faut à présent reconstruire la France et la reconstruction politique s'annonce complexe.
[...] De Gaulle nomme immédiatement de nouveaux préfets. Il rappel dans une ordonnance que "la forme de gouvernement de la France est et démeure la République", considérant Vichy comme une parenthèse refermée. Il met en place des réformes s'inspirant du programme du CNR (conseil national de résistance avec l'attribution du droit de vote aux femmes et aux militaires en exercice (armée= "grande muette") pour restaurer la démocratie puis instaure la sécurité sociale (Etat-providence). Enfin, pour reconstruire et moderniser le pays, l'Etat s'engage dans la voie du dirigisme économique, crée un commisseriat général au Plan confié à Jean Monnet et nationalise les entreprises dans les domaines strétégiques (transport, énergie, banque). [...]
[...] Ce manque de stabilité illustre la faiblesse de la IVe République et la discrédite aux yeux de l'opinion. En septembre 51, les socialistes quitent la coalition car ils sont en désaccord notament à propos d'une loi sur la subvention l'école privée. C'est la fin de la 3e Force et on observe un glissement de la vie politique vers la droite. Des gouvernements de courte durée, mais actifs. Les gouvernements malgré leur durée de vie courte, ne sont pas restés inactifs. [...]
[...] De plus, le gouvernement doit faire face à une nouvelle opposition: De Gaulle crée un nouveau parti le RPF pour réunir un maximum de personnes autour de lui afin de créer une nouvelle constitution. Il connaît un grand succès et remporte un grand succès aux élections municipales (les 13 plus grandes villes de Fce élisent un maire du RPF). Face à cette double opposition, le Président doit trouver une majorité. La recherche d'une majorité Une nouvelle coalition se met en place: la 3e Force (socialistes, radicaux, MRP), mais elle est fragile. [...]
[...] C'est la fin de la IVe République, mal aimée et souffrant aujourd'hui encore du descrédit des français. Conclusion: Si aujourd'hui encore elle a une mauvaise image, c'est tout de même plus nuancé: La "valse des ministères", les combinaisons politiques pour constituer des gouvernements = mauvaise image, accentuée par les gaullistes qui critiquait un "régime de partis" paralysé par la multiplication des partis rendant le pouvoir faible. Cependant, malgré les changements à répétition ce sont globalement plus ou moins les même hommes qui sont restés au pouvoir dans les ministères (R. [...]
[...] III] La chute Un problème fatal: la décolonisation A partir de 52, les problèmes coloniaux s'aggravent. Enlisement dans la guerre d'Indochine, soldée par une défaite, la Tunisie et le Maroc revendiquent de plus en plus leur volontée d'indépendance. La France tente de lutter, mais ça se solde toujours par des échecs. Pierre Mandes France, voit que la solution est la négociation. Mais de nouvelles difficultés apparaissent, notament avec l'insurrection algérienne du 1e novembre 54 qui fragilise le régime et divise les français. [...]
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