La IVème République

Résumé du document

Cours entièrement rédigé sur la IVème République en France. Il développe, en quatre points chronologiques, l'évolution de cette période de l'histoire française. Document entièrement rédigé, fonctionne par énumérations de faits.

Extraits

[...] Le Président du Conseil est désigné par le Président de la République. Il doit être investi (accepté par vote à la majorité absolue) par l'Assemblée Nationale qui peut le renverser par une motion de censure, puis il nomme son gouvernement. C'est Paul Ramadier, premier président du Conseil, qui inaugure la coutume d'une seconde investiture devant l'Assemblée sur la composition de son gouvernement. De plus, un électeur potentiel est un citoyen français homme ou femme de 21 ans révolus. Le texte de la Constitution, qui instaure un régime parlementaire inégalitaire au profit du Parlement, se verra en pratique transformé en un régime d'assemblée. [...]

[...] Elles concernent l'énergie, le crédit et les assurances. S'y ajoute la nationalisation-sanction de Renault pour fait de collaboration économique. La planification Le 3 janvier 1946, un décret crée un premier plan d'ensemble pour la modernisation et l'équipement économique de la métropole et des territoires d'outre-mer Il reçoit pour mission de développer la production nationale et les échanges extérieurs d'accroître le rendement du travail, d'assurer le plein emploi de la main d'œuvre et d'élever le niveau de vie de la population. [...]

[...] L'inflation baisse et une certaine reprise économique a lieu. Mais les commerçants ne pouvant plus profiter de l'inflation se révoltent sous l'impulsion de Pierre Poujade (mouvement poujadiste d'extrême droite). Bien que populaire, A. Pinay ne peut faire face à l'opposition de ses adversaires à l'Assemblée et est renversé en décembre 1952. Pierre Mendès France (1954-1955) Investi à une large majorité en juin 1954 à la suite de la défaite française de Diên Biên Phu (Indochine), le radical Pierre Mendès France, Président du Conseil de 1954 à 1955, il se rend populaire auprès des intellectuels, des cadres et des femmes en voulant rompre avec les routines économiques et en expliquant que gouverner, c'est choisir Le 20 juillet 1954, il signe les accords de Genève qui mettent fin à la guerre d'Indochine et ouvre à Carthage la voie de l'autonomie pour la Tunisie. [...]

[...] Cette tentative de moderniser la République annonce celle de Charles de Gaulle quelques années plus tard. En voulant rompre avec les habitudes parlementaires, Pierre Mendès France, s'oppose toutefois à trop de groupe d'intérêts. Le 5 février 1955, la confiance lui est refusée par l'Assemblée nationale. Ce nouveau gouvernement est soutenu par les radicaux (dont Mendès France fait partie), la SFIO, le PCF qui ne participe pas au gouvernement, et même les gaullistes. Le gouvernement Mendès France marque donc le retour des socialistes au pouvoir. [...]

[...] La Troisième force n'est arrivée à s'entendre que sur la politique extérieure et coloniale. En 1952, est signé, à l'instigation de Robert Schuman, ministre des Affaires Etrangères, et de Jean Monnet, responsable du premier Plan économique français, le Pacte de Bruxelles qui marque les débuts de la construction européenne avec la mise en place de la Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier (CECA), symbole de la réconciliation franco-allemande. Sur le plan colonial, est mené une politique de rigueur marquée par la répression contre les mouvements nationalistes et l'engagement dans la guerre d'Indochine. [...]