Crise, Mussolini, Marche sur Rome
L'italie est déçu après la Première Guerre mondiale, les promesses à son égard ne sont pas tenues, on parle de "victoire mutilée". Ce contexte ajouté à des crises sociales, économiques et politiques aboutissent à la montée du fascisme.
[...] Le roi Victor Emmanuel III (roi depuis 1900), demande les conseils de l'armée et les chefs ne sont pas affirmatifs et craignent un ralliement des soldats aux fascistes. La reine mère conseille son fils de nommer Mussolini président du conseil. Le roi pense que Mussolini remettre de l'ordre et d'ici un an et demi passera la main comme tous présidents du conseil. Le 30 octobre Mussolini est nommé Président du Conseil. Trois ans auparavant il n'était rien. Le fascisme se rallie à l'idée de conserver la monarchie. [...]
[...] A Florence même en août 1919, on proclame une République soviétique Le fascisme s'explique plus dans ces conditions. Attitude dilatoire des autorités qui laissent pourrir la situation et n'interviennent pas immédiatement face aux diverses occupations. Giolitti préfère ouvrir, en septembre 1920, une négociation entre patronat et syndicat. Il y aurait évacuation mais cogestion des entreprises, avec des représentants du personnel qui auraient leur mot à dire dans la direction. Les révolutionnaires sont déçus et l'aile gauche de la CGIL et du Parti Socialiste est insatisfaite. Une partie des chefs d'entreprises s'insurge contre cette victoire de la violence. [...]
[...] L'Italie obtient seulement l'Istrie avec Trieste et le Trentin. Les milieux nationalistes sont frustrés et les morts italiens n'auraient servis à rien. D'Annunzio et ses partisans (les arditi), décident d'occuper la ville de Fiume, ville en débat à la limite de l'Istrie. Il l'occupe pendant un an avant d'être délogé par les forces italiennes sous mandat international. D'Annunzio annonce les grandes manifestations et els coups de forces fascistes. Cette « victoire mutilée » serait la cause principale de la montée du fascisme selon les discours d'Historiens. [...]
[...] Sa mère est uns institutrice pieuse catholique. Il est le produit de deux éducations opposées. Il rentre au parti socialiste en 1900 et fait partie de l'aile maximaliste. Il fait des études et devient instituteur. En 1902 il fuit en Suisse pour éviter le service militaire, et vit de petits boulots. Il ne rentre qu'en 1904, puisqu'il bénéficie d'une amnistie royale suite à la naissance de l'héritier royal. Il se fait remarquer pour ses qualités de leader au parti de sa région. [...]
[...] Il fait une guerre courageuse et se blesse pendant un exercice de tir. Les Faisceaux italiens de combat, prônent la République (donc abolition de la monarchie des Savoir), la souveraineté du peuple, le vote des femmes, abolition des privilèges nobliaux, abolition de la conscription, et de la fabrication d'armes, liberté d'opinion, journée de 8 heures, taxation des héritages, et confiscation des biens ecclésiaux, au profit d'œuvres sociales. Le premier programme est révolutionnaire, et de gauche. Le fascisme nait à gauche. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture