Enjeu de lutte, de réappropriation, de déformation, l'Histoire est au cœur de nombreuses querelles. Plus que n'importe lequel, le conflit israélo-palestinien est avant tout un combat qui s'enracine dans l'Histoire. Chaque camp, Israélien et Palestinien, fait de l'histoire la caution morale de sa politique.
Nécessairement, pour dépasser la complexité de ce conflit, il faut étudier précisément ce que fut réellement l'histoire du judaïsme, des juifs et de la Palestine. Bien souvent, les travaux, les discours ou les débats sur ce conflit débutent en 1948 avec la naissance de l'État hébreu. C'est une erreur fondamentale.
C'est pourquoi ce travail a pour objectif d'étudier avec précision les origines du conflit avant 1948 (chapitre I), puis de poursuivre la compréhension en analysant avec rigueur les débuts très conflictuels de l'État d'Israël avec ses voisins arabes jusqu'en 1973 (chapitre II) et enfin de continuer la généalogie en décomposant les évènements et les évolutions, celles-ci balançant entre espoirs et désespoirs depuis la guerre du Kippour jusqu'à nos jours (chapitre III).
Ce travail comporte de nombreuses cartes qui sont présentées au cours de la démonstration. En effet, une compréhension globale du conflit est rendue difficile sans l'appui d'infographies.
[...] Chaque camp, Israélien et Palestinien, fait de l'histoire la caution morale de sa politique. Nécessairement, pour dépasser la complexité de ce conflit, il faut étudier précisément ce que fut réellement l'histoire du judaïsme, des juifs et de la Palestine. Bien souvent, les travaux, les discours ou les débats sur ce conflit débutent en 1948 avec la naissance de l'État hébreu. C'est une erreur fondamentale. C'est pourquoi ce travail a pour objectif d'étudier avec précision les origines du conflit avant 1948 (chapitre puis de poursuivre la compréhension en analysant avec rigueur les débuts très conflictuels de l'État d'Israël avec ses voisins arabes jusqu'en 1973 (chapitre II) et enfin de continuer la généalogie en décomposant les évènements et les évolutions, celles-ci balançant entre espoirs et désespoirs depuis la guerre du Kippour jusqu'à nos jours. [...]
[...] J.-C., il va être attaqué puis vaincu par des empires plus robustes que lui : Au VIIIe siècle, invasion des Assyriens Au début du VIe siècle, invasion des Babyloniens. La révolte des juifs contre la violence de l'occupation babylonienne entrainera la destruction par ces derniers du 1er temple de Jérusalem. Exode forcé massif de la population juive à Babylone. À la fin du VIe siècle, invasion des Perses qui battent les Babyloniens. Les vainqueurs permettent aux Juifs de retourner en Palestine, où ils construisent en 515 av. J.-C. [...]
[...] La terreur de l'idéologie nazie et la déclaration enthousiaste de Balfour quelques années avant juifs rejoindront la terre promise entre les deux guerres Une palestine SUCCESSIVEMENT arabe, ottomane puis anglaise Entre le VIIe et XXe siècle, le territoire palestinien subira trois formes de domination : Arabe : on l'a vu plus haut, les Juifs sont chassés par l'Empire romain en 135 apr. J.-C. de la Palestine. Cependant, à partir du VIIe et jusqu'au XVIe siècle, une petite minorité de Juifs reviennent progressivement, on les appelle les Sépharades. [...]
[...] En 1922, elle fait de la création d'un «foyer national juif» en Palestine l'un des principaux objectifs du mandat provisoire confié aux Britanniques. Fayçal, fils de feu Hussein chérif de La Mecque et compagnon d'armes de Lawrence d'Arabie, n'est pas opposé à une cohabitation entre Palestiniens et colons juifs. Un accord est donc signé le 3 janvier 1919 à Akaba entre le représentant des sionistes, Chaïm Weizmann, et Fayçal. Dans le même temps, Fayçal rêve de reconstituer un Empire arabe dont la capitale serait Damas. [...]
[...] Depuis cette date trois initiatives furent élaborées : Le Quartet constitué des États-Unis, de L'Union européenne, de la Russie et de l'ONU qui propose une feuille de route pour la paix : création d'un État palestinien et déroulement d'élections démocratiques dans les territoires palestiniens, le tout sous condition d'un arrêt du terrorisme. La Ligue arabe propos un plan de paix qui invite à un retour aux frontières de 1967 en échange d'une reconnaissance mutuelle et de paix. Le Pacte de Genève vise à ce que chaque peuple dispose d'un État. Aucune de ces propositions n'a abouti. En 2005, le gouvernement d'Ariel Sharon lance unilatéralement la construction d'une barrière israélienne, appelé mur de la honte par ses détracteurs, pour arrêter les attaques terroristes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture