A partir de 1880 s'amorce un mouvement de peuplement juif sur les terres de Palestine Ottomane ( résultat des persécutions et pogroms en Europe centrale et orientale et surtout en Russie. )
Le premier congrès sioniste mondial organisé à Bâle en 1897 par Théodore Herzl proclame l'objectif final du sionisme : "créer, pour le peuple juif, un foyer en Palestine, garanti par le droit public" (...)
[...] Les causes de cet important exode sont très controversées : - Les Arabes soutiennent que les israéliens ont eu recours à des moyens de pressions pour inciter les palestiniens à s'enfuir - Les Israéliens affirment que les arabes se sont enfuis de leur plein gré afin de faciliter l'intervention des pays arabes en 1948. Quoiqu'il en soit, Israël, cherchant le contrôle des territoires décide le 16 juin 1948 d'interdire le retour des palestiniens E. La succession des guerres israélo-arabes : Dans les années qui suivent 1948, il n'existe pas de mouvement national palestinien autonome La question palestinienne n'est abordée que dans le cadre de la nation arabe. C'est ainsi la Ligue des Etats arabes qui définie les mots d'ordre auxquels adhèrent les nationalistes palestiniens. [...]
[...] Les accords d'Oslo et la création d'une réalité nouvelle Le fait palestinien est désormais reconnu y compris en Israël. Cependant les palestiniens sont déçus par les avancées : au bout de 6 ans (en 2001), le territoire palestinien est très morcelé et la situation économique des Territoires s'est considérablement dégradée L'Intifada al-Asqa Un nouvel soulèvement embrase les Territoires depuis sept 2000. Les attentats meurtriers du Hamas ont déjà fait plus de 4000 morts. Le Hamas bénéficie d'une grande popularité auprès des palestiniens et refuse toute légitimité à l'Etat d'Israël. [...]
[...] En 1996, Yasser Arafat est élu président de l'Autorité et le conseil législatif est élu, conformément à ce qui était prévu dans le traité. Cependant, l'arrivée au pouvoir du Likoud en Israël retarde la mise en place complète du traité malgré de nouvelles négociations en 1998 et 1999. Le parti du Likoud est opposé au parti travailliste au sein de la vie politique israélienne. Depuis 1973, il y a alternance entre ces deux partis. Les élections sont à chaque fois fortement déterminées par l'état des relations israélo-palestiniennes L'échec de Camp David et le blocage du processus d'Oslo Le sommet de Camp David a lieu en juillet 2000 sous l'égide des Etats- Unis de Bill Clinton. [...]
[...] Dans ce contexte les relations israélo-arabes sont désormais centrales, d'autant plus avec la création de l'OLP qui s'affirme sur le plan international A. Les territoires sous la coupe d'Israël 1. Des territoires disparates a. La bande de Gaza Caractéristiques géographiques : elle est localisée entre les territoires israéliens et égyptiens km de long et 5 à 12 km de large, et caractérisée par une grande aridité. caractéristiques démographiques : il y a un énorme concentration de population : la densité est de 3500 hab/km², la population urbaine atteint 92% malgré les efforts entrepris pour développer l'agriculture, la présence juive est limitée : 8600 personnes réparties en 21 implantations avant le retrait en 2005. [...]
[...] Il naît du besoin du peuple palestinien de se doter d'une organisation sociale et politique capable de dépasser les formes de solidarité traditionnelle au profit d'un mouvement homogène. Les théories du Fatah s'imposent progressivement et l'OLP devient un appareil quasi étatique que Yasser Arafat contrôle à partir de 1969. b. Diaspora et conscience palestinienne L'OLP devient le pôle de référence identitaire. La centrale palestinienne se substitue à l'Etat et en assure les principales fonctions : payer les salaires, assurer les services sociaux, et plus généralement subvenir aux besoins de la population palestinienne dans les différents lieux d'exil. [...]
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