Cette formule est reprise de la thèse d'un historien sur le sujet, Xavier Vigna, " L'insubordination ouvrière dans les années 1968 ". Ce sujet est lié au travail à l'usine, on verra les conditions de travail et l'aspect politique de l'usine, on mélange le social et le politique. À cette période, pour souligner que la chose politique n'appartient pas qu'à l'élite mais à tous, la prise de parole se fait ouvertement. Dimension de classe sociale et d'échiquier politique, sans tomber dans les stéréotypes.
Les ouvriers fondent leur cohésion sur leur métier, ce sont les travailleurs manuels attachés à la production matérielle, ce qui amène certaines conditions de vie et une culture communes. La sociabilité est liée à la vie dans les mêmes quartiers, au moment des fêtes, à la lecture d'une même presse.
[...] Il y a aussi les occupations d'entreprises, classiques de l'époque. II) Le monde de l'usine dévoilé La peur du chômage Elle touche le monde ouvrier, dès les années 60, il y a des dizaines de milliers d'emplois supprimés dans certaines branches industrielles (mines, sidérurgie, métallurgie, textile ) il y a une vraie inquiétude dès cette époque qui explique en partie les évènements de 1968, on a beaucoup de plans pour éviter les licenciements. Surtout après 1968 où l'on licenciait les anciens meneurs de 1968 qui donnaient lieux à des grèves de solidarité. [...]
[...] Thorn sur son témoignage d'établis. Il y a des ouvriers immigrés, ceux qui viennent du Maghreb, des Italiens, aussi Espagnols et Portugais, venu pour des raisons économiques et politiques parfois, ils sont cantonnés aux tâches les plus difficiles de l'usine, ce sont les O.S., assignés à répéter de façon récurrente une même tâche, extrêmement déqualifiée au sein de la chaine, c'est l'idée du taylorisme. Une lutte de classe Elle oppose un eux et un nous les camarades qui ont noué des liens de solidarité entre différentes catégories. [...]
[...] Cette grève générale est la plus forte qu'a connue la France dans son histoire : Environ 10 millions de grévistes en mai juin (englobe lycéen et étudiants). Un bilan mitigé Pour faire cesser la grève le gouvernement tente de renouveler l'idée des accords de Matignon, avec les accords de Grenelle, un sommet social se réunit entre le 25 et le 27 mai 1968, auquel participent les représentants de l'état, le premier ministre Pompidou, les représentants du patronat et ceux des salariés. [...]
[...] Les marxistes voient le mouvement ouvrier comme le plus exploité du système. Pour cette raison la classe ouvrière sera la classe révolutionnaire, aura l'énergie & capacité de renverser le système : n'a rien à perdre, est à même de le bloquer aussi, empêcher la production : Grande grève ouvrière qui marque la population, qui se montre solidaire de ces mineurs. C'est l'ouverture d'un cycle de lutte ouvrière, qui finit en 1979, le second choc pétrolier, c'est chez les sidérurgistes (Lorraine & Nord), une très grande grève à lieu pour lutter contre les fermetures d'entreprises et plan de délocalisation massifs. [...]
[...] Dimension de classe sociale et d'échiquier politique, sans tomber dans les stéréotypes. Les ouvriers fondent leur cohésion sur leur métier, ce sont les travailleurs manuels attachés à la production matérielle, ce qui amène certaines conditions de vie et une culture communes. La sociabilité est liée à la vie dans les mêmes quartiers, au moment des fêtes, à la lecture d'une même presse. On distingue les classes sociales en soi et pour soi. Celle en soi est fondée sur des faits objectifs, des éléments descriptifs. [...]
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