En l'espace de quatre années, Mussolini parvient à détruire le régime libéral italien au profit de la dictature fasciste. Quelles en furent les étapes ? Quelles furent les réactions des oppositions et des institutions vis-à-vis de la politique mussolinienne. Quel est l'arsenal législatif qui a fondé les bases du régime fasciste ?
Le début de son gouvernement est un mélange de négociation (seulement 35 députés) et de violence.
[...] II- L'affaire Matteotti : la dernière chance de mettre en échec le fascisme C'est un des 46 députés socialistes, c'est un minimaliste réformiste. Le 30 mai 1924 lors de la rentrée Parlementaire, il monte à la tribune et là il se lance dans un réquisitoire contre le fascisme. Il dénonce les violences, les fraudes, les infractions à la liberté de la presse Il est hué, sifflé, insulté Mussolini ne bronche pas et Matteotti continue pendant plus d'une heure. Le 10 juin Matteotti est enlevé. [...]
[...] L'INSTAURATION DE LA DICTATURE ET DU REGIME FASCISTE (1922-1926) En l'espace de quatre années, Mussolini parvient à détruire le régime libéral italien au profit de la dictature fasciste. Quelles en furent les étapes ? Quelles furent les réactions des oppositions et des institutions vis-à-vis de la politique mussolinienne. Quel est l'arsenal législatif qui a fondé les bases du régime fasciste ? Le début de son gouvernement est un mélange de négociation (seulement 35 députés) et de violence. La maitrise du Parlement Formation d'un gouvernement de coalition avec des libéraux (respect des institutions traditionnelles), des populaires, des militaires prestigieux (maréchal Diaz, amiral Thaon di Revel) et seulement deux ministre fascistes (ce ne sont pas des ultras acquis à la violence politique, ce sont des personnalités rassurantes du mouvement). [...]
[...] Le 3 Janvier 1925 il annonce la mise en place d'un régime autoritaire. III- Les lois « fascistissimes » et la mise en place de la dictature Il assume la violence et annonce le régime futur. Le 12 février 1925 Farinacci devient secrétaire du parti et est chargé d'épurer le parti et de le mettre au pas. Il ne peut plus tolérer un parti qui prend des initiatives locales sans lui en référer. Le 1er mai 1925, la franc-maçonnerie est interdite, le 19 juin on décide d'épurer l'administration des antifascistes, le 24 décembre le gouvernement n'est plus responsable devant le Parlement mais seulement devant le roi. [...]
[...] Le 16 août on retrouve son cadavre à 40 km de Rome. Les caricatures battent leur plein. Le pays est choqué, quelques fascistes démissionnent du parti. L'opinion internationale et italienne est choquée, qui ouvre une crise pour le pouvoir fasciste. L'opposition refuse de siéger au Parlement « Retraire sur l'Aventin » (en souvenir de la plèbe en la presse locale et internationale s'insurge (L'Unita, Avanti, Il Corriere della Sera), on recherche des « fusibles politiques » comme le général De Bono, commandant de la Milice et possible responsable de l'affaire, et le secrétaire d'Etat à l'intérieur. [...]
[...] Elle ne prête pas serment au roi et inquiètent certains. Cela provoque la rupture avec le parti populaire en avril 1923. Cela provoque une crise au sein du parti populaire car il y avait des personnes favorables au fascisme qui le considérait comme un rempart au bolchévisme. Cependant Mussolini a besoin d'une vraie majorité fasciste. Adoption de la loi électorale dite Acerbo : Instauration du scrutin de liste sur le plan national La liste ayant obtenu plus de 25% des voix obtient les 2/3 des sièges (356 sièges). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture