La Révolution française trouve son origine dans les conflits entre les classes sociales et dans la crise économique marquant la fin du XVIIIe siècle en France. En effet, en 1789, la France est en pleine crise morale et politique. Ce malaise est aggravé par des dissensions, des rivalités des puissances étrangères. Les révolutionnaires proclament leur hostilité aux régimes de monarchie absolue et affirment le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Il faut protéger la patrie menacée et exporter les valeurs de la Révolution hors de France. Dès 1793, la guerre défensive bascule dans une guerre de conquête des pays étrangers.
L'expansion française a pour but de lui assurer ses frontières naturelles que sont le Rhin et les Alpes. Dès 1795, l'expansion dépasse ces frontières. En Suisse et dans les Provinces-Unies sont proclamées deux Républiques, tout comme en Italie où quatre Républiques sont installées. Ces dernières sont dotées de constitutions calquées sur le modèle français.
Dans quelle mesure l'Europe reçoit-elle les idées issues de la Révolution française ?
[...] Egalement, la codification du droit, avec le Code civil, qui s'est largement exporté en Europe, et fut une base (encore actuellement pour certains pays), une sorte de bloc de granite et une référence juridique L'expansion des idées par la guerre La guerre est tout d'abord un élément de propagande révolutionnaire, une croisade pour la liberté Elle permet d'instaurer en Europe les valeurs de la Révolution : la Convention nationale déclare qu'elle accordera fraternité et secours à tous les peuples qui voudront recouvrer leur liberté Très vite, on se lance dans une guerre d'annexion qui permet de protéger les acquis de la Révolution en France Des changements La Révolution française correspond aussi à la fin de la monarchie absolue, sur le plan politique et sur le plan social, elle met fin à une société d'ordres. Il s'agit donc de faire Table rase du passé. [...]
[...] De ce fait, les révolutionnaires s'emparent du pouvoir et décident de faire le procès du roi qui aboutira, le 20 janvier 1793, à la mort du roi. Ainsi, en Europe, la révolution est perçue comme une chose obscure c'est-à-dire comme étant une lutte acharnée contre la monarchie, les monarchies. Tandis que pour la France la Révolution est la lutte contre l'oppresseur que sont les Cours voulant protéger à tout prix le Roi qui est considéré comme un criminel coupable d'avoir trahi son peuple, sa patrie, sa nation. [...]
[...] Cette dernière met véritablement le doigt sur des problèmes communs à tous les peuples comme la liberté religieuse, l'homme, l'égalité, la Liberté. L'Europe est sous le charme de cette nouvelle vision dans le sens où elle abolit la monarchie, elle crée et réinvente des rapports sociaux, une langue politique inédite. L'Europe s'approprie véritablement tout ce qui vient de France. En Allemagne, les événements de France provoquent quelques troubles dans les villes du Rhin, surtout ils éveillent parmi l'élite pensante un profond écho. Klopstock exalte la France révolutionnaire et invite son pays à l'imiter. [...]
[...] Ce dernier était en faveur des idées révolutionnaires jusqu'à un certain point, c'est- à-dire qu'il ne fallait pas que cela remette en cause sa puissance souveraine. Malgré le fait qu'en 1789, l'Europe manifeste un véritable enthousiasme, la situation va progressivement se détériorer. L'Europe se voit alarmée par la vente des biens du clergé et l'émigration des aristocrates français. A partir de là, va naitre une opinion contre révolutionnaire qui amènera progressivement l'Europe à rejeter en bloc la Révolution française. Cette hostilité amènera également la question de savoir s'il faut ou non déclarer la guerre à la France. [...]
[...] L'histoire de la Révolution, c'est l'histoire d'une foule où personne n'est responsable et où tout le monde agit . Qui est responsable ? La foule, tout le monde, personne, des gens obscurs qui entraînent des gens inconnus. On a fait grief à la Révolution de s'être engagée en 1792 dans une aventure guerrière dont les retombées devaient être considérables, non seulement hors de France, mais sur la marche même de la Révolution, radicalisant les positions, entrainant les pays dans une escalade dont la Terreur de l'an II serait le reflet et le recours à la dictature militaire de Bonaparte l'ultime conséquence. [...]
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