Les États-Unis étaient déjà largement impliqués dans le conflit par les relations commerciales qu'ils entretiennent avec l'Europe essentiellement avec les pays de l'Entente. Mais le torpillage du cargo américain Vigilentia par les Allemands entraine l'association des USA avec l'Entente le 6 avril.Ils accordent immédiatement des facilités financières bienvenues, mais ne peuvent intervenir militairement avant le printemps 1918. De plus, pour l'Entente, il faut tenir jusqu'à l'arrivée des Américains malgré la grave crise du printemps 1917 (mutineries).
[...] L'Europe a perdu sa prééminence en faveur des deux grands et notamment des USA pour l'Europe occidentale, car tributaire de son aide dont l'économie intacte représente près de la moitié du PNB mondial. [...]
[...] Le Pacte de Locarno consolide la Détente en Garantie mutuelle des frontières occidentales. L'esprit de Locarno redonne vie à la sécurité collective. Mais c'est en 1928 que le Pacte Briand Kellogg né d'une initiative de Briand implique les USA dans un accord international même s'ils refusent tout engagement contraignant. Le texte semble anodin : la guerre est déclarée illégale. III. La crise de 1929 conduit, dans un premier temps les Etats Unis à l'isolationnisme , qu'ils abandonnent avec la montée du péril allemand. [...]
[...] " c'est tous des anarchistes" qu'ils disent. Ils ne veulent recevoir chez eux en somme que les curieux qui leur apportent du pognon parce que tous les argents d'Europe c'est des fils à Dollar." II. Dès les Etats Unis sont la clef des problèmes financiers européens : L'ouverture d'une ère de détente dans les Relations internationales. Les Etats Unis se posent en médiateur des crises européennes à travers le compromis financier En sous divers prétextes , les Français et les belges décident d'occuper la Ruhr. [...]
[...] Le principe des nationalités est la pierre angulaire du règlement des questions européennes . Wilson propose de résoudre la question des terres irrédentes sur une base ethnique " incontestable" ce qui va à l'encontre de la position de l'Italie qui met en avant l'héritage historique de la République de Venise . Le règlement des questions coloniales en tenant compte des intérêts des peuples , heurte de la même manière , la France et l'Angleterre. Pas qu'une vision bisounours mais aussi , outre une vision des intérêts américains , un souci réel d'éviter les frictions à venir en limitant au maximum les frustrations des vaincus. [...]
[...] Tandis que le France est davantage commandée par le souci de sécurité. On oppose alors à cette conception wilsonienne des RI , la vision européenne. ("réalisme" franco-britannique exposé clairement dans le discours de Clémenceau s'opposant à Wilson " Je prends acte des paroles et des excellentes intentions du président Wilson . Il élimine le sentiment et le souvenir : c'est là que j'ai une réserve à faire sur ce qui vient d'être dit . Le Président des USA méconnait le fond de la nature humaine . [...]
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