La rive sud, orbite des puissances occidentales, de la Méditerranée est progressivement arrachée à l'influence ottomane. La France et l'Angleterre n'ont pas la même attitude. L'Angleterre influence indirectement la politique et l'économie sans coloniser à cause d'une stratégie mondiale : la Méditerranée est sur la route des Indes. L'Égypte est une zone stratégique. Floigt géographique. La France s'installe sur les terres comme si elles étaient des prolongements méditerranéens de la France. Elle utilise le procédé des colonies de peuplement, qui reste modeste car la démographie française est en baisse au XIXè siècle. L'Italie fait de même. Sa démographie en pleine expansion constitue un avantage qui lui donne la possibilité d'établir un peu partout des foyers de peuplement italiens, relais de la colonisation (...)
[...] En 1903 les autorités militaires commencent à envisager une intervention dans la région d'Oran, la plus proche du Maroc où les troupes sont dirigées par le général Lyautey. Les préparatifs sont très visibles et ne plaisent pas à Guillaume II (Allemagne). Celui-ci cultive son image d'arabophile et souhaite exercer une Weltpolitik. Il y a déjà des supernationalistes allemands qui demandent un espace vital plus grand et ont envie de coloniser car l'Europe ne leur suffit plus. L'Allemagne se présente de façon fourbe comme le défenseur du Maroc. [...]
[...] Il existe des sociétés de protection pour les paysans algériens créées en 1869 : les Sociétés Indigènes de Prévoyance, qui doivent fournir des aides, des prêts, des semences Mais elles fonctionnent mal et tous n'y ont pas accès. De plus l'agriculture coloniale commence à connaître un boom. Les exploitations sont parfois de grande taille, mais c'est rare. Le boom a surtout lieu dans la viticulture : pendant la crise française du phylloxéra l'Algérie fait fructifier ses 200.000 hectares de vignes. En 1914 elle est quatrième producteur de vin et commence à concurrencer la Métropole. La paupérisation à des conséquences démographiques : des mouvements migratoires ont lieu. [...]
[...] Cette convention maintient également la fiction du contrôle de la Sublime Porte sur l'Égypte. Pour beaucoup d'Égyptiens, la zone du Canal de Suez apparaît comme une enclave internationale et un défi à la souveraineté du pays. Ils auront leur revanche en 1956 avec Nasser. Dans les années 1890 le nationalisme égyptien antioccidental augmente. Il est incarné par le Khédive Abbas II Hilmi (dernier Khédive de l'Égypte de 1892 à 1914) qui essaie de louvoyer entre les intérêts égyptiens et ses intérêts personnels, et par les intellectuels de la bourgeoisie qui sont scandalisés par l'assujettissement du pays. [...]
[...] Ils repartent après cette étape et atteignent l'Égypte à proximité d'Alexandrie le 1er juillet 1798. Ils prennent Alexandrie. L'Égypte est une province ottomane presque autonome, gouvernée par des hommes qui ne sont pas arabes mais caucasiens, envoyés par l'Empire ottoman, et qui forment une sorte de milice, un peu comme les janissaires : les mameluks. Le 21 juillet, une première bataille à lieu près du Caire : la bataille des Pyramides, avec environ 20.000 Français. En juillet, Bonaparte entre au Caire tandis que d'autres généraux, comme Dessay, pourchassent les mameluks vers le Nord-Est et le Sud. [...]
[...] A-t-il des visées plus précises sur le trésor du Dey ? Ça n'est pas sûr, l'impérialisme en Méditerranée est déjà un grand prestige en soi La conquête de l'Algérie 1830 - 1857 En 1847 Abd el Kader se rend. En 1848 c'est le tour de Hadjdj Ahmed Bey. Mais il faut attendre jusqu'en 1857 pour que la Kabylie se rende à son tour. Les Kabyles sont Berbères, c'est-à-dire antérieurs à la conquête arabe. Ils sont très nombreux au Maroc. Tout commence en 1830 : 75.000 soldats et marins dont 30 à 35.000 fantassins et 450 navires (qui n'ont pas grand-chose à craindre de la flotte algérienne) débarquent à Sidi Ferruch. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture