Impératifs politiques, impératifs sociaux, Second Empire, Napoléon III, politique de la société, société moderne
La réputation du 2d Empire (2 décembre 1851-3 septembre 1870) s'est construite sous la IIIe République. Il n'a pas d'ossature idéologique contrairement aux républicains ce qui leur permet de le détruire vite.
Le principal opposant de Napoléon III est Victor Hugo : « D'un côté la nation, la plus grande des nations et de l'autre côté un homme, le dernier des hommes ».
Après la chute de l'Empire (1871), l'Église condamne sévèrement le 2d empire alors qu'elle était pour pendant. Peu dévot, Napoléon III a conduit et réussit une politique étrangère.
[...] l'échec politique Dans les 1860's NIII est abandonné par les catholiques et les protectionnistes. Il rétablit les rectorats, fait nommer les enseignants par les préfets et autorise l'enseignement protestant. La polémique avec Pie IX prend donc plus d'ampleur, et la revue catholique L'Univers est désormais interdite par l'empire. Il s'opère un rapprochement durable entre libéraux et républicains qui s'organisent par le biais des sociétés secrètes, francs maçonnerie et profitent des nouvelles mesures libérales : 1860-droit d'adresse Février 61-publicité des débats parlementaires Décembre 61-contrôle budgétaire Janvier 66-droit d'amendement Janvier 67-droit d'interpellation Mai 68-loi sur la presse Le parlement devient public, on voit donc apparaître des nouveaux opposants comme Thiers et Ferry. [...]
[...] La portée de l'évolution libérale a. Échec de la politique des nationalités Après l'affaire italienne et le nouveau cours économique adopté avec le libre-échange, il est manifeste que l'empereur, plus novateur, plus ouvert aux idées du siècle séloigne de l'énorme majorité conservatrice qui le soutenait depuis le coup d'État. L'enlisement de la guerre mexicaine inquiète une opinion dont le sentiment patriotique avait été flatté par les guerres de Crimée et d'Italie. En novembre 67, l'expédition lancée sous la pression des catholiques qui à Mentana berre la route à Garibaldi, les héros de la luttes pour la liberté, soulève l'hostilité de la gauche antiromaine et des ouvriers. [...]
[...] le bonapartisme rural constitue la première manifestation du désir qu'éprouve la paysannerie de jouer un rôle directeur dans le vie politique (A.Corbin) La pratique du suffrage universel a accoutumé les paysans à la politique et conforté chez certains à une aspiration à plus d'autonomie, et l'épisode impérial ne peut être négligé dans le lent mouvement émancipation des classes rurales en France. d. L'effort scolaire L'effort scolaire est du à Victor Duruy qui a beaucoup fait pour la scolarité des filles : il a crée des classes de filles, a crée des collèges secondaires publics et laïcs de filles dans une quarantaine de villes. De plus, il introduit une épreuve de français au bac et crée en 65 une filière enseignement spécial sans latin et qui dure 4/5 ans. [...]
[...] La stratégie est de faire payer aux agents qui entreprennent les chantiers. La maladie de la capitale prend sa source dans le fait que le corps de la ville n'a guère changé depuis l'époque médiéval, alors que la population n'a cessé de croître à un rythme élevé. La maladie urbaine est alors facilement observables. Le chantier emblématique du 2nd empire est le chantier haussmannien qui s'enchainent en plusieurs réseaux définissant le grand Paris : Le premier repose sur la construction de deux axes : un nord-sud (sébastopol /saint michel) et un autre est-ouest (Rivoli/St antoine). [...]
[...] Le 2 décembre 52, jour de l'anniversaire du couronnement de Napoléon 1er, Louis Napoléon est proclamé empereur héréditaire des français et prend le nom de Napoléon III. Les aigles sont rétablis sur les drapeaux (symbole de l'Empire). Un élan bancaire est donné par le tout nouveau Crédit mobilier (frères Pereire), la relance de l'activité est réelle et donne un bon climat. En février 52, les 1ères élections législatives ont lieu, sur 260 députés 5 républicains et 3 légitimistes sont élus mais ils refusent de prêter serment à l'Empereur (sauf Montalembert), il n'y donc pas d'opposants.=> Corruption électorale. [...]
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