Elles restent inférieures en nombre à cette époque. Elles se tournent vers l'avenir, vers la démocratie. Le libéralisme est sans cesse en évolution = syncrétisme. L'esprit libéral remonte au 18° siècle avec les Whigs anglais, Adam Smith ou chez les Français avec Constant et Guizot. Ce qui est plus novateur au 19° siècle, ce sont les théories économiques de Ricardo, Say, Bastiat ou encore Cobden et les politiques économiques avec James et John Stuart Mill mais également les théories sur l'idée politique avec Tocqueville (...)
[...] Le régime a voulu contrôler les mouvements sociaux notamment durant l'épisode des Canuts de Lyon qui se sont révoltés entre 1831 et 1834 (canuts = ouvriers travaillant dans de terribles conditions). Il y a donc un fossé entre le pouvoir et les travailleurs. C'est une tendance conservatrice. De plus, en 1840, Louis-Philippe se rapproche des pays de la Sainte Alliance Aussi la chute paraît-elle logique. La philosophie du libéralisme est tournée vers le futur. Or, en France, le mouvement n'est pas allé au-delà de ce qu'il avait prévu. Ainsi, les transformations politiques se font par à-coups. [...]
[...] La redistribution des sièges au profit des villes est faite de manière aussi satisfaisante que possible. On cherche à avoir le même nombre d'électeurs par circonscriptions. Une relation administrative locale est instaurée en 1835 avec des conseils élus où l'on retrouve les partis. Sur le plan économique et social, le droit de grèves est proclamé en 1824. C'est la seule possibilité pour les employés de s'opposer aux patrons. En 1825, les Trade Unions sont libres. Ainsi, on montre que les classes inférieures ne sont pas exclues du système pour éviter les révoltes. [...]
[...] La censure sur la presse est supprimée. Augmentation du corps électoral qui passe de 80 mille à 200 mille électeurs, ce qui est malgré tout assez faible. Naissance des Capacités, qui permet aux hommes ayant atteint un niveau de diplômes suffisant de participer à la vie politique locale, même s'ils ne payent pas assez d'impôts. Le régime libéral est né d'une révolution en 1830 pour entraîner la monarchie de juillet avec Louis-Philippe, roi des français. Le drapeau tricolore réapparaît alors qu'il était blanc sous la restauration. [...]
[...] Les Corn Laws garantissent un minimum de protection de la production agricole (1834), tandis que les Poor Laws instituent des Workhouses pour les plus démunis. Le travail est une obligation. On retrouve aujourd'hui cette logique dans le Workfare britannique. Mais il existe aussi des points négatifs. Le libéralisme a du mal à s'intégrer dans le cas irlandais. De plus, il refuse une évolution vers la démocratie, avec notamment le rejet du chartisme qui demandait le suffrage universel. Dans le système anglais, les impulsions viennent d'en haut et non de la masse. [...]
[...] Il est opposé au principe de la Réaction. Pour les libéraux, l'État doit être gendarme, il doit seulement utiliser ses pouvoirs régaliens. Les libéraux prônent un repli sur l'individu, ils affirment le concept de méritocratie. On parle alors à ce sujet de capacité Les libéraux pensent que la loi, la justice sont les garantie des libertés essentielles et globales telles que la liberté personnelle, et les libertés collectives comme la liberté de presse ou d'association. Les libertés économiques d'entreprise, de contrat, sont ainsi reconnues par les libéraux. [...]
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