Sartre, Raymond Aron, Camus, débat politique, Maurice Merleau-Ponty, société bourgeoise, après-guerre, tiers-monde, débat intellect, intellect, crime de guerre, idée politique
Il y a un paradoxe, car Sartre se dit le solitaire des combattants du tiers monde. Lors de meetings de solidarité, d'interviews, Sartre refusait et répondait qu'il ne pouvait pas ou qu'il travaillait avec Flaubert. D'autres gens pensent que lorsque Sartre se mêle de la politique, il perd son temps, et surtout avec le tribunal sur les crimes de guerre : en quoi cela regarde-t-il Sartre ?
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Du côté d'Aron, il y a publication de « L'opium des intellectuels », qui analyse les mythes des intellectuels de gauche, le débat intellect le plus important de l'après-guerre. Il va diviser. Il va radicaliser le clivage entre la gauche et la droite, et va transformer le débat politique de la libération en un dialogue de sourds.
[...] On est plusieurs Socrate, mais en meurt un seul (Paul-Valery). Ce n'est pas seulement le poids des choses qui diminue la liberté de décision, mais c'est aussi le poids des choses faites et c'est dans la mesure où l'autre le reprend et en constitue une certaine personnalité. Sartre est obligé d'assumer une personnalité (intellectuel) qui l'échappe à lui-même > la montée du pratico-inerte. Tout ce qui a été choisi devient ensuite un conditionnement matériel, il fiat se définit par rapport à ça. [...]
[...] Nous utilisé pour désigner l'OAS et lui-même (Pendant la guerre d'Algérie). C'est un tic, une précaution rhétorique. Il pense que c'est au nous qu'il doit à l'intérieur de la France dénoncer un crime. En même temps piège, car les Français vont le prendre comme je . L'homme qui se détache vaut pour tous, il représente une virtualité pour chacun. Crime, racisme, etc., nous devons les considérer comme en dehors de nous, mais plutôt comme des réalisations également de nos virtualités. [...]
[...] Il décide de faire une synthèse pratique des différentes méthodes pour connaitre un homme. Aujourd'hui on a des méthodes pour connaitre un homme, comme le marxisme qui est la considération de l'homme à partir de la société et des structures sociales, institution, des méthodes sociologiques, qui peuvent étudier l'appartenance au groupe, des méthodes analytiques (psychanalyse), qui consiste à étudier les réactions d'un homme. Elle s'oppose entre elles. Mais est-ce qu'on peut arriver plus loin avec un travail sur un homme qui a beaucoup écrit sur lui et utilisé toutes ces méthodes ? [...]
[...] Un homme politique et intellectuel, ce sont deux choses différentes. Le politique est focalisé et est entièrement dans la politique. L'intellectuel est un homme sans pouvoir qui vit sa contradiction à l'intérieur et l'extérieur, il n'a pas de pouvoir réel, mais il a une capacité autre. Congrès de Vienne : rapprochement de Sartre avec les communistes (ce qu'il l'a fait éloigner de tous ces amis en désaccord). Mais Sartre dit qu'avec ce rapprochement, il en a tiré des expériences qui maintenant lui permette par exemple d'écrire Flaubert. [...]
[...] Ce tribunal est un effort pour une prise de conscience. Ils veulent édifier les autres. Les journaux américains rapportent des faits non prouvés. L'opinion publique n'est donc pas au courant. Il faut que les individus prennent conscience de la guerre du Vietnam, et cette conscience est prise par le tribunal de Russel. Sens du travail sur Flaubert, et pourquoi Flaubert (car il ne répond pas à sa définition de l'intellectuel) ? Flaubert, un travail de 20 ans. Sartre n'aimait pas Flaubert > fascination par la rancœur. [...]
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