- Comment fluctue la politique étrangère de l'Allemagne, inspirée et guidée par le Führer, en fonction de la conjoncture internationale ? Comment Hitler, d'une position d'isolement caractérisée par une politique étrangère prétendument pacifique, faussement respectueuse de la sécurité internationale, bascule dans une politique de coups de poker (révision unilatérale du traité de Versailles), profitant des alliances, pactes de non agression conclus, relations diplomatiques cordiales nouées (exemple Pologne et Italie) et de la passivité des démocratie (France et GB) ?
- Comment expliquer l'évolution de la position des Etats (totalitaires et démocraties) vis-à-vis de l'Allemagne hitlérienne ? (...)
[...] L'Allemagne envoie, malgré la proposition franco-britannique de non intervention, une aide militaires aux franquistes (chars, avions, sous marins Premier rapprochement avec les dictatures (Italie et Espagne) Politique de coups de poker pour révision unilatérale du traité de Versailles. - Hitler met en place une politique de coups de forces, qui consiste en une révision unilatérale du traité de Versailles. Basé sur une politique de bluff, de coups de poker agressive, elle vise à assurer le redressement de l'Allemagne, avant l'expansion du 3ème Reich. [...]
[...] Il faut rassembler d'abord toute notre énergie contre ce peuple qui nous hait. Dans l'anéantissement de la France, l'Allemagne voit le moyen de donner à notre peuple sur un autre théâtre toute l'extension dont il est capable Il n'empêche que les diplomates et hommes politiques ont bien entendu libre accès à la traduction intégrale du livre. Hitler, s'efforçant, pour rompre avec l'image du livre de se montrer sous un jour pacifique, trompe les hautes sphères Il fait passer Mein Kampf pour l'œuvre d'un homme blessé, révolté, qui s'est depuis modéré en tant que chancelier (adhéré aux principes sécurité collective) II. [...]
[...] En conclusion, Hitler a su utiliser les relations internationales à son profit pour réaliser les objectifs pangermanistes, antisémites et anti- bolcheviques. Sa politique étrangère peut être qualifiée d'opportuniste, rationnelle, flexible mais à toujours eu pour objectif la réalisation des principes inscrits dans Mein Kampf. D'une situation d'isolement sur la scène diplomatique à ses débuts, Hitler a réussi à nouer un réseau d'alliance (Italie + Etats alliés + Japon), et à soumettre, par une tactique militaire disciplinée et agressive et audacieuse l'Europe à sa domination, profitant de la passivité des démocraties. [...]
[...] Problématique - Comment fluctue la politique étrangère de l'Allemagne, inspirée et guidée par le Führer, en fonction de la conjoncture internationale ? Comment Hitler, d'une position d'isolement caractérisée par une politique étrangère prétendument pacifique, faussement respectueuse de la sécurité internationale, bascule dans une politique de coups de poker (révision unilatérale du traité de Versailles), profitant des alliances, pactes de non agression conclus, relations diplomatiques cordiales nouées (exemple Pologne et Italie) et de la passivité des démocratie (France et - Comment expliquer l'évolution de la position des Etats (totalitaires et démocraties) vis à vis de l'Allemagne hitlérienne ? [...]
[...] L'Europe allemande : occupation, schoah et collaboration. L'Europe allemande atteint son apogée en 1942. L'Europe occupée par les Nazis voit s'instaurer un ordre nouveau : l'Europe est vassalisée et exploitée. L'Europe occupée, l'Allemagne dispose d'un vaste espace, en corrélation avec les objectifs énoncés dans Mein Kampf. L'Europe est constituée d'Etats soumis : les protectorats, peuplés de slaves sont des réserves de main d'œuvre, d'Etats alliés avec des régimes autoritaires ou fascistes (satellites) ou d'Etats vassaux comme c'est le cas sous la France de Vichy et en Norvège avec Quisling. [...]
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