L'Activité économique qui se matérialise par les échanges entre les producteurs, les distributeurs et les consommateurs, concerne l'humanité entière. Cette activité dans laquelle chaque individu se retrouve dans l'un des maillons s'est avérée nécessaire aux hommes face à l'évolution du monde et à la diversification des besoins ; commencé par le troc elle est arrivée aujourd'hui à un système ultra sophistiqué d'échange où ni la distance, ni la différence de culture ne constituent un facteur limitant.
L'activité économique pendant une période donnée constitue un cycle économique ; les cycles économiques mettent en évidence une succession de phases ou l'activité économique est plus ou moins importante.
Il y a crise lorsque l'activité économique cesse de progresser. La notion de crise qui présente de nombreuses variantes est un phénomène qui a secoué le monde a plusieurs reprises ; par leurs causes diverses et leurs conséquences néfastes, les crises hantent toujours le monde économique.
Le présent exposé qui traite de l'historique des crises dans le monde a été circonscrit aux différentes crises qui se sont produites durant la période s'étalant de la sortie de la première guerre mondiale jusqu'à nos jours, car le monde a certes connu des crises économiques dans le temps à l'exemple de celles de 1882, 1893, 1901, 1907 et celle de 1921 mais ces dernières caractérisées généralement par la sous-production, dites crises agricoles ne reflètent plus la physionomie économique de notre ère.
Le monde d'aujourd'hui est marqué économiquement par une industrialisation très poussée, menant souvent à des surproductions, qui entraînent malheureusement des ruptures entre la production et la demande solvable, c'est à dire susceptible d'acheter ces produits : les crises actuelles sont dites « crises industrielles. »
Alors il est plus que jamais nécessaire de chercher à connaître l'historique des différentes crises qui ont bouleversé et continuent de secouer le monde moderne.
« Le cycle économique depuis la sortie de la grande guerre a connu des crises majeures : celle de 1929 et les crises contemporaines, déclenchées depuis les années 1973. Les causes et les conséquences de ces crises dites industrielles exercent toujours un pouvoir de fascination sur les consciences et suscitent une certaine curiosité.
Il faut cependant noter que si la crise de 1929, la plus marquante a eu un impact très sévère sur le monde capitaliste, les crises contemporaines d'envergure mondiale, sont moins virulentes en raison des interventions étatiques et l'existence de système de protection sociale »
[...] 21-Les causes Toutes les analyses laissent croire que les causes de la crise sont d'ordre économique. Elle a été provoquée par une surproduction industrielle et agricole, et par la spéculation boursière. 211- La surproduction industrielle Les années 1920 ont été caractérisées par le passage à une accumulation intense fondée sur le taylorisme qui se traduit par des gains de production industrielle. La maîtrise de la technologie, le taylorisme et la recherche du gain vont pousser les usines à produire en grande quantité et en un temps très réduit. [...]
[...] CONCLUSION Les crises économiques depuis les années 1920, sont qualifiées de crises industrielles. Les dépressions qui secouent de nos jours le monde ne sont que des soubresauts de la grande crise de 1973 dont les conséquences sont moindres par rapport à celles de la crise de 1930. Les crises, contre toute attente ne doivent toujours pas être associées à une image négative (réduction des taux de croissance augmentation du chômage réduction des hausses de revenu) ; en fait les crises s'inscrivent dans une dynamique générale du fonctionnement du Capitalisme. [...]
[...] C'est enfin l'essoufflement de la consommation de masse qui avait fondé la prospérité des années 1950-1970, le taux d'équipement des ménages en appareils électroménagers, en radio-télévisions et en Automobiles connaît un tassement on arrive pour la plupart de ce qu'on appelle les éléments de confort à un taux voisin de la saturation, or le marché de renouvellement ne peut être aussi important que celui du premier équipement. La construction automobile par exemple qui avait stimulé la croissance, ne peut plus assumer cette fonction. 313-La revanche de l'Histoire Pour les économistes et les historiens, qui croient à la réalité de ce que l'on nomme les mouvements longs c'est à dire des phases de 25 à 30 ans alternant les périodes de croissance rapide et de difficultés, le retournement des années 1973-1974 n'est pas surprenant. [...]
[...] Cependant il faut noter que depuis les années 1980, l'inflation s'est considérablement réduite, le dollar s'est stabilisé mais la dépression persiste. 312- Le déclin d'un modèle de développement. Pour d'autres économistes, la crise n'est pas du tout le produit d'un accident, mais une grande «panne qui marque la fin d'un modèle de développement. C'est tout d'abord l'épuisement, à partir de la fin des années 1960, des gains de productivité qui avaient fondé les croissances des trente glorieuses. C'est également à cette époque que se sont développés les mouvements de revendication ouvrière ; et le progrès de la scolarisation chez les jeunes générations. [...]
[...] Les firmes subissent ainsi le contre coup de la baisse de leurs profits, de la poussée des taux d'intérêt réels, et de la chute des activités bancaires et boursières. Arrêt de l'investissement Aux USA, alors que le niveau de l'investissement est estimé à 35 milliards de dollars en 1929 ; il n'était plus que de 4 milliards en 1932. Les deux composantes de la demande intérieure : l'investissement et la consommation cessent d'être soutenus par le crédit, leur chute est aussi particulièrement brutale. [...]
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