Historiographie, XIXe siècle, histoire romantique, histoire savante, Révolution française, Révolution industrielle, réformes
Le poids de l'histoire : La Révolution française et la Révolution industrielle vont bouleverser l'écriture de l'histoire. La RF est une rupture totale. Mirabeau « refaire l'histoire du monde ». C'est la politique de table rase du passé monarchique et catholique (reviendra en France avec la Restauration). Jusqu'au XIXe siècle, la société française est encore dans ses grandes lignes celle médiévale… Après la Révolution française, c'est aussi le poids de l'Empire de Napoléon Bonaparte. Napoléon est un nouvel Alexandre. Accélération de l'Histoire. Tout cela va conditionner l'écriture de l'histoire.
[...] Symboliquement, à Versailles, à la salle des batailles, l'histoire semble se clore avec 1830. Caractéristiques de l'Histoire romantique Le nous collectif : Jules Michelet : Il est un des premiers à substituer à une histoire dynastique, une histoire nationale du collectif, du peuple français. Les premiers volumes sortent en 1833. Son histoire ne recoupe pas les règnes. Il assimile l'histoire de la France à l'histoire d'un homme : la France née avec les Capétiens (histoire de l'enfance), au XVIIIe l'enfant veut se libérer de ses tuteurs (Eglise et Monarchie) (adulte) et c'est l'âge de la responsabilité qui vient. [...]
[...] Problème : les archives à la BN sont entassés, il n'y a pas d'inventaire. Il aurait d'abord fallut trier ses manuscrits, plutôt que de piocher au hasard. L'Histoire universitaire limitée à l'art de la rhétorique L'histoire reste une histoire de beaux discours face à un public mondain. Alors qu'en France on reste à la rhétorique, en Allemagne la recherche historique s'active avec la philologie et en s'inspirant des méthodes expérimentale. (Contexte d'unification de l'Allemagne en 1870 d'où des recherches d'unités de l'identité allemande dans le passé germanique). En Allemagne, on établit les Monumenta. [...]
[...] Deux hommes politiques se succèdent comme chef de gouvernement entre 1830 et 1848 : Thiers (centre gauche) et Guizot (centre droit) : les deux sont historiens. Guizot a été professeur de l'histoire de la Grande-Bretagne. Ils sont persuadés que ce régime réunit la synthèse : Louis-Philippe roi des Français qui a combattu du côté des révolutionnaires à Valmy : il est le symbole de la réconciliation de l'Ancien Régime et de la République : il est issue de la branche de Saint-Louis et a participé à la Révolution. [...]
[...] Au XIXe siècle, cette chaire sera l'une des plus importante et prestigieuse. Eclat et impasses de l'Histoire romantique La génération de 1820-1830 Cette génération est celle de Michelet, Guizot, Lamartine, Balzac Ils n'ont pas pris part aux évènements de la Révolution (trop jeune), mais sont les fils de la Révolution et de l'Empire. Ils vont ainsi avoir la mémoire familiale. Guizot : né en 1783, son père est guillotiné car Girondins. Hugo : fils d'un général de Murat et va en Espagne Michelet : fils d'un imprimeur, notamment de document de Babeuf Lamartine : ses parents ont été arrêtés Phénomène nouveau : l'histoire s'écrit par des romanciers car le public veut comprendre la logique des évènements. [...]
[...] C'est une fonction civique. Le livre d'histoire doit remplacer le catéchisme diocésain. Il faut donner le sentiment d'appartenance à la patrie à l'enfant, pour lui faire entendre l'amour de la patrie, pour être prêt à mourir pour elle. Il faut donner un ciment à la France. Le tour de la France de deux enfants est un grand succès. [...]
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