seconde guerre mondiale, France résistante, Henry Rousso, GPRF gouvernement provisoire de la république française, épuration, résistancialisme, génocide juif, guerre froide, Shoah, Klarsfeld, négationnisme, Robert Paxton, collaboration, syndrome de Vichy
L'historien Henry Rousso a formé le terme "résistancialisme" pour montrer la contribution décisive de la résistance pour la victoire française et pour montrer le courant de sympathie des Français à la résistance (s'engagent ou sont favorables). Certaines figures de la résistance sont donc mises en valeur : Jean Moulin qui entre au Panthéon.
[...] Depuis la loi Gayssot (1990), exprimer une telle opinion est un délit. B. La mémoire nouvelle des « années noires » : une mémoire qui dérange Les gaullistes et communistes enracinent le culte d'une France massivement résistante mais Marcel Ophüls avec Le Chagrin et la Pitié met fin à ce mythe résistancialiste. Ce documentaire mêle des témoignages et des images d'archives pour montrer comme Clermont-Ferrand a vécu la guerre. Il montre que la résistance a été un phénomène minoritaire, que l'antisémitisme était très répandu que ce soit avant ou pendant l'occupation et enfin que les français étaient près à tout pour survivre (délation, marché noir . [...]
[...] En 2015, François Hollande décide de faire entrer au Panthéon 4 personnalités ayant eu un rôle important durant la guerre dont le résistant Pierre Broselette. B. Les années noires vues davantage dans leur complexité. Grâce au recul historique on sort peu à peu du « syndrome de Vichy » et on étudie cette période avec davantage de nuances. On n'étudie pas la Résistance mais toutes les résistances : - les résistants de la première heure (été 40-41), rares, il s'engagent dans la résistance par patriotisme et sont souvent d'un milieu social favorisé/conservateur/ catholique + souvent partent à Londres ( Charles de Gaulle. [...]
[...] Ils viennent de tout horizons politiques (surtout de la gauche) ( Henri Frenay. - les vichysto-résistants qui sont proches du régime de Vichy mais ont quand même aidé la résistance (surtout à partir de 43) ( François Mitterrand. Ainsi, il y a eu beaucoup de profils différents et il est difficile de juger la France à cette époque car en 40 elle a subi une humiliation (Blitzkrieg) et c'est le chaos ( un homme prend les rennes, Pétain. A cette époque les français sont donc majoritairement pétiniste. [...]
[...] Il y a un renouvellement historiographique ce qui fait évoluer les mémoires : l'opinions veut en savoir davantage. II. Le réveil des mémoires ou la mémoire revisitée des années 70 A. Le réveil de la mémoire juive : le réveil de la Shoah Il y a une affirmation nouvelle de la mémoire juive notamment grâce : - au procès d'Eichmann (1961) en Israël, haut dignitaire nazi capturé en Argentine. Lors de son procès des témoins interviennent ce qui montre l'importance des témoignages dans la mémoire. [...]
[...] La mémoire du génocide juif est absente même si on connaît son existence. Cette mémoire est mise de côté car la question juive n'a jamais été la priorité pendant la guerre, l'objectif était de gagner la guerre, donc pourquoi en parler après ? + les survivants n'ont pas la capacité ou envie d'en parler : ils veulent se fondre dans la masse et ne pas être jugés différents (leur différence était la raison de leur extermination). Puis même s'ils parlent ils ne sont pas forcément écoutés : Si c'est un homme, échec en 47. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture