Dès leurs origines, les mouvements ouvrier et syndical s'inscrivent dans une logique internationale. Il y a un appel à la solidarité au-delà des frontières nationales, internationalisme prolétarien sont de fait des moments essentiels de l'histoire du syndicalisme européen. Cette synthèse s'attache à suivre, à l'échelle européenne, les évolutions des associations, institutions internationales qui voient le jour du XIXe siècle à nos jours.
I) Les premières organisations syndicales internationales
Le mouvement syndical s'est inscrit dès le XIXe siècle dans une dynamique internationale, mais avec plus ou moins de succès. Il faut cependant attendre le début du XXe siècle pour que se réalise la volonté de créer des organisations syndicales internationales.
[...] Les syndicats dans l'Europe réunifiée depuis 1989
La chute du mur de Berlin le 09 novembre 1989 est une date symbolique pour les révolutions en cours depuis des mois à l'Est et qui vont aboutir à la fin des régimes communistes des démocraties populaires d'Europe centrale et orientale. La dissolution de l'URSS en décembre 1991 va achever cette période de démantèlement du bloc de l'Est. Le mouvement syndical européen, divisé depuis les années 1920 et à nouveau dans les années 1940, entre centrales communistes et leurs opposants, se voit à son tour bouleversé.
Le processus de démocratisation dans les pays de l'Est fait écho aux évolutions des pays méditerranéens à la fin des années 1970.
A. Démocratisation et syndicats en Europe depuis les années 1970
L'histoire du syndicalisme est liée à celle du mouvement ouvrier mais aussi de la démocratisation des sociétés européennes. Or au cours des années 1970 trois pays vont sortir d'une longue période de dictature. Il est important de voir comment les centrales syndicales ont accompagné le mouvement de démocratisation.
Espagne
La mort du général Franco le 20 novembre 1975 permet à l'Espagne de mettre fin à des décennies de dictature. Les syndicalistes sont actifs dans le processus de démocratisation ainsi amorcé. (...)
[...] Nouveaux adhérents, par exemple: en mai 1990, Confédération des syndicats de Tchécoslovaquie, entre à la CISL. Dans le même temps, face aux mutations politiques et sociales accompagnant la fin de la guerre froide et la chute de toute une série de régimes communistes, le CISL et le CMT s'engagent dans un processus de rapprochement mutuel Confédération syndicale internationale (CSI). Née à Vienne, de rapprochements entre la CISL et la CMT, qui disparaissent. Son siège est à Bruxelles et elle est dirigée par un Britannique, Guy Ryder, issu du TUC. [...]
[...] Selon les chiffres fournis par la FSM, le nombre d'adhérents a progressé considérablement : millions millions millions millions = première organisation syndicale internationale en nombre, mais une représentation géographique inégale (cf. supra). B la Confédération internationale des syndicats libres (CISL) Née des scissions des syndicats de l'Ouest quittant la FSM dont elle est ainsi la réponse occidentale. -1949, Congrès de Londres réunit : . syndicalisme réformiste (socialistes, travaillistes) . syndicalisme américain, proche du département d'État des États-Unis = De fait, rôle important des États-Unis dans formation de la CISL. [...]
[...] HISTOIRE CONTEMPORAINE Histoire du syndicalisme européen Des organisations à l'échelle européenne ? Introduction. Dès leurs origines, les mouvements ouvrier et syndical s'inscrivent dans une logique internationale. Il y a un appel à la solidarité au-delà des frontières nationales, internationalisme prolétarien sont de fait des moments essentiels de l'histoire du syndicalisme européen. Cette synthèse s'attache à suivre, à l'échelle européenne, les évolutions des associations, institutions internationales qui voient le jour du XIXe siècle à nos jours. Les premières organisations syndicales internationales Le mouvement syndical s'est inscrit dès le XIXe siècle dans une dynamique internationale, mais avec plus ou moins de succès. [...]
[...] -1969, SSE devient la Confédération européenne des syndicats libres (CESL) = 1973, Confédération européenne des syndicats (CES) Réunit les syndicats non communistes (donc non membres de la FSM) de la CISL de ces différentes organisations d'Europe de l'Ouest, des pays membres de l'AELE et de la CEE. Les syndicats de la CMT y adhèrent à leur tour en 1974, ce qui entraîne la même année la dissolution de son Organisation européenne (OE). Les centrales les plus puissantes : DGB de la RFA TUC de Grande-Bretagne la FGTB de Belgique le FNV des Pays-Bas. Quelle action ? [...]
[...] La Confédération générale du travail de Grèce (GSEE) qui domine le paysage syndical regroupe les courants politiques du pays, mais est avant tout dépendante de la situation politique et des partis au pouvoir. Elle sert de tribune aux revendications d'un monde du travail qui va obtenir quelques acquis d'importance : droit de grève, pour la première fois en Grèce : arrivée des socialistes au pouvoir, loi sur les droits et libertés syndicales, droit de négocier les conventions collectives, droit de grève politique Les centrales syndicales de ces trois pays ont été pour la plupart, du temps des dictatures, des acteurs importants de l'action clandestine et ont, en ce sens, contribué à la chute de ces régimes. [...]
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