Cours d'Histoire politique et sociale contemporaine s'intéressant à l'avènement et à la consolidation du modèle républicain en France depuis la fin du 18ème siècle jusqu'à la fin du 19ème siècle. On étudiera plus particulièrement la Révolution française et l'émergence de la République au cours du 18ème siècle.
[...] Les élections législatives de mai 1849 : Le gouvernement commence à épurer l'administration notamment les préfets républicains par des bonapartistes. Le principal relais de la république cesse d être républicain. On a une polarisation des extrêmes, à droite on a le parti de l'ordre et à gauche un parti démocrate socialiste : la montagne. Au centre les républicains modérés dépassés par les événements. Les bonapartistes ont une capacité de propagande importante : administration pour eux plus l'influence des notables ainsi que le soutien d'une grande majorité catholique. [...]
[...] C'est un système collectif qui permet de juger au mieux l'espace. Il y avait aussi des biens communaux qui servaient pour l'alimentation du bétail, tout le monde en faisait usage, mais tensions : les exploitants les plus aisés tendent à vouloir s'approprier ces biens communaux. Ces communautés n'étaient pas socialement homogènes. Le village était aussi le territoire d'une église, c'est donc un district religieux et administratif. C'est le curé qui faisait en son temps les dépenses publiques. Les français sont donc rangés dans des cadres collectifs, chacun a son rang sa place, et doit se conduire conformément à son rang, Mirabeau appelait cela la cascade de mépris caractéristique de l'ancien régime. [...]
[...] Le succès monarchiste d'il y a 6 mois n'était qu'un succès de circonstance. On a parmi eux Gambetta, il incarne un état d'esprit qui va permettre aux républicains de réunir un électorat modéré dans la mesure ou il se présente sur un programme de conciliation, d'apaisement. Il prend bien soin de distinguer les républicains et la commune. Les paysans ont voté majoritairement républicains et ce pour trois raisons : 1 ils sont privés du candidat officiel impérial ils votent républicains modérés par peur des mouvements insurrectionnels socialistes enfin ils votent contre les monarchistes en raison d'une méfiance ancestrale vis-à-vis des notables. [...]
[...] Les statuts sociaux et les revenus ne se regroupés qu'en partie. : L'hétérogénéité sociale : Les ordres privilégiés : Ils ont des privilèges spéciaux, juridiques. Ils accaparent une grande part de la richesse nationale, on estime que 20% des terres appartiennent à la noblesse et 10% au clergé soit 30% de tout le patrimoine foncier. Cela cache des contrastes intérieurs importants. Dans le clergé, on comptait 150000 clercs : archevêque et curés. Le haut clergé comprend les prélats : archevêques et évêques : 130 auxquels il faut ajouter les abbés qui disposent de revenus très importants. [...]
[...] Ces terres ne sont pas rachetables pour les paysans de bases. Les députés on donc voulu préserver le droit de propriété contre l'insurrection paysanne. Au final, cette abolition profite le plus aux non privilégiés, tous les français peuvent accéder désormais à tous les emplois, c'est aussi la garantie d'une justice égale et gratuite pour tous. Abolition des formes de servitude professionnelle qui existait encore. Enfin la dîme est supprimée. C'est plus particulièrement les classes aisées : bourgeoisie qui sont les plus favorisées, il n'y a plus de nobles, en plus les bourgeois ont les moyens de racheter les droits seigneuriaux. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture